La candidate à l'élection présidentielle "craint que les mahoraises et mahorais ressentent dans les semaines et mois qui viennent cette déception, car l'opération Wuambushu n'a pas été organisée en amont. Le gouvernement ne sait pas régler le problème de l'immigration clandestine."
Une opération qui avait débuté par deux couacs. Un juridique avec la suspension de l'opération de destruction du quartier Talus 2, à Majicavo en avril dernier. Quartier qui sera finalement détruit un mois plus tard. Marine Le Pen pointe également du doigt la crise diplomatique entre la France et les Comores qui a conduit pendant plusieurs jours à la suspension des reconduites à la frontière des ressortissants comoriens en situation irrégulière. Elle demande au gouvernement d'être plus ferme avec son homologue comorien.
Il va falloir qu'ils reprennent sans négociation, sans chèques leurs ressortissants et si ce n'est pas le cas, il faut des mesures de rétorsions comme le gel des avoirs des dirigeants comoriens.
Marine Le Pen, députée RN
Pour retrouver la "maitrise du territoire" la députée RN réclame "un référendum qui constitutionnalise le droit des étrangers, ça a été écarté d'un revers de mains par le gouvernement." Sur l'aide médicale de l'Etat voulu par beaucoup à Mayotte pour désengorger les services de soin. Gérald Darmanin avait dit non. Marine Le Pen n'a pas dit oui. "Il faut régler le problème de l'immigration de manière sérieuse (...) Il faut couper l'intégralité des aides, arrêter avec la prise en charge des clandestins dans la vie quotidienne. La loi immigration qui s'annonce vise à créer une nouvelle filière d'immigration de travail." Sur la question de l'eau, "l'Etat n'a jamais été au rendez-vous dans ce domaine."