L'ancien maire de Chirongui, Andhanouni Saïd, se pourvoit en cassation suite à la confirmation en appel de sa condamnation le 4 juillet. Il s'agissait de l'affaire des radiations frauduleuses d'électeurs lors des élections départementales de 2021. L'ancien élu est accusé d'avoir frauduleusement radié une centaine d'électeurs pour favoriser le binôme formé par Mansour Kamardine et Tahamida Ibrahim dans le canton. Une nouvelle élection partielle a finalement été organisée.
Si l'ex-élu continu de clamer son innocence, se défendant d’avoir agi de manière frauduleuse, il avait néanmoins évité la prison en appel. Condamné en première instance notamment à un an de prison ferme, sa peine a été transformée en six mois de prison avec sursis en appel. Son avocat avait plaidé pour sa relaxe totale, mais avait néanmoins réagi à ce jugement en évoquant "une satisfaction" et une "agréable surprise."
Maître Moussa Askani confirme désormais contester ce jugement dans l'espoir de le faire annuler. En cas de nouvelle condamnation, Andhanouni Saïd risque gros après avoir déjà été condamné en 2022 à 18 mois de prison avec sursis pour détournements de fonds publics. D’autant plus qu'il a été placé en garde à vue dans une troisième affaire en septembre 2023. Selon son avocat, les enquêteurs l'accusaient alors d'avoir loué un logement lui appartenant à Poroani à une jeune femme qui se prostituait et de ne pas avoir déclaré les revenus de cette location. Il défend son client en expliquant que la location a été réalisée dans les règles en début d'année et qu'Andhanouni Saïd ne savait pas les faits reprochés à sa locataire.