Après la présidence du gouvernement, la bataille du Congrès est lancée

L'élection, ce jeudi, de Louis Mapou à la présidence du 17e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie marque le début d'une autre étape importante dans la vie politique : celle du renouvellement du bureau du Congrès.

Ce jeudi 8 juillet a été marqué par l’élection de Louis Mapou, candidat indépendantiste à la présidence du 17e gouvernement. Mais la vie politique calédonienne va encore être agitée dans les semaines qui arrivent. Prochaine étape : le renouvellement du bureau du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Une élection qui doit se dérouler à la fin juillet. La date officielle devrait être confirmée par le Congrès la semaine prochaine.

La candidature de Ruffenach ne passe pas du côté de Calédonie ensemble

Ce matin, les premières pistes ont émergé. A la suite de l’élection de Louis Mapou, Isabelle Champmoreau, de l’Avenir en Confiance, a déclaré :

Les Loyalistes sont désormais tournés vers l’élection du Congrès et la préparation du vote du 12 décembre afin de montrer une nouvelle fois que la majorité des Calédoniens souhaitent poursuivre notre chemin commun dans la paix et dans la France.

Isabelle Champmoreau

 

Quelques heures plus tôt, la secrétaire générale du rassemblement Les Républicains et chef de groupe de l'AEC, Virginie Ruffenach, avait annoncé sa candidature à la présidence du Congrès.

Après l’annonce de la candidature à la présidence de Virginie Ruffenach, le mouvement Calédonie ensemble s'est exprimé sur cette situation. "Au moment même où, pour la première fois depuis quarante ans, un président indépendantiste vient d’être élu à la tête du gouvernement, Virginie Ruffenach tente de forcer une porte dont elle n’a pas les clés", a estimé dans un communiqué diffusé sur Facebook le parti dont le groupe au Congrès compte 6 conseillers.

Roch Wamytan candidat à sa succession

Parmi les autres candidats potentiels, on retrouve Roch Wamytan, l’actuel président du Congrès. Dimanche 4 juillet, il avait confirmé sur le plateau de NC la 1ère qu’il était candidat à sa succession. Quant à l'Eveil océanien, qui est susceptible de faire pencher la balance vers un camp ou l’autre, il considère la possibilité de voter pour un(e) loyaliste, seulement si les non-indépendantistes proposent une candidature commune, comme précisé sur notre plateau le 27 juin dernier