Les discussions politiques, le futur congrès du mouvement, les sénatoriales, le cas Jean Creugnet. Autant de sujets abordés ce samedi, à Poya, durant le comité central de l’UPM.
"Contribuer à enrichir le texte"
“Sur les discussions-négociations avec l’Etat, nous avons décidé de respecter la parole qui a été donnée à Paris”, relate Victor Tutugoro, président de l’Union progressiste en Mélanésie, qui se trouvait dans la délégation indépendantiste. “A savoir notre chef de délégation Roch Wamytan, qui a indiqué aux représentants de l’Etat (…) que nous allons nous inscrire dans le calendrier et dans la méthode proposés, en apportant les propositions quant au document martyr.” L’UPM compte donc “contribuer à enrichir le texte”, alors que jeudi, par communiqué, l'Union calédonienne exprimait une toute autre position.
Congrès avancé
L'Union progressiste en Mélanésie a aussi pris une décision à propos de son congrès, prévu en fin d’année à Yaté : sa date est avancée du 25 au 11 novembre. Et concernant les sénatoriales, le mouvement s’inscrit dans le sillage tracé par le bureau politique du FLNKS, dont il est une composante. Il soutient le candidat Robert Xowie suppléé par Valentine Eurisouké.
Jean Creugnet remplacé par Jean Gohé
Quant à Jean Creugnet, mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle, il n’est plus secrétaire général de l’UPM, annonce Victor Tutugoro, interrogé par Julien Mazzoni. “A titre conservatoire, nous le retirons du poste, en attendant que les choses soient beaucoup plus claires, notamment du côté de la justice. Nous positionnons notre premier secrétaire adjoint pour faire l’intérim.” A savoir Jean Gohe.
Jean Creugnet, élu de l’assemblée provinciale Nord, occupe aussi la troisième vice-présidence, boulevard Vauban. “Au niveau du Congrès, où nous sommes membres de l’Union nationale pour l’indépendance, nous demandons que ce soit l’Uni, qui prenne les dispositions qui s’imposent, au regard des mandats qu’il a.”