J- 13 avant le référendum du 4 octobre 2020 en Nouvelle-Calédonie. Alors que la campagne électorale officielle commence aujourd'hui, l'Invitée de la matinale radio met à plat la question de la nationalité, et les mairies organisent la distribution des cartes spéciales.
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#Campagne officielle
A deux semaines du scrutin, c'est parti pour la campagne électorale officielle ! La propagande a été mise sous pli (détails ici). Les premières affiches sont apparues sur les panneaux installés devant les bureaux. Et les spots audiovisuels commencent à être diffusés sur nos antennes (explications du CSA là).Six mouvements politiques sont autorisés à participer.
Deux entités issues des Loyalistes (1 et 2) et le parti Calédonie ensemble font campagne pour le Non, c'est-à-dire en faveur du maintien dans la République française.
Le groupe UC-FLNKS et Nationalistes, ainsi que l'Uni, militent pour le Oui à l'indépendance, de même que le Parti travailliste.
#En campagne
Tous ces mouvements n'ont, évidemment, pas attendu la campagne officielle pour arpenter le terrain. Hier, les Femmes engagées pour le Oui se retrouvaient à Sarramée, où les «Feoui» ont partagé la parole sur le référendum.Le reportage de Lizzie Carboni et Philippe Kuntzmann :
Pendant ce temps, les Loyalistes avaient pique-nique patriotique à Nouméa, au centre culturel Ko We Kara.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut :
#Nationalité
A l'approche du référendum, des questions cruciales sont âprement commentées. Celle de la nationalité figure parmi les plus discutées du moment. Maître de conférences en droit public à l’université de Nouvelle-Calédonie, Léa Havard rappelle les bases juridiques du sujet.«L'article 17-8 du Code civil prévoit que lorsqu'une partie du territoire français est cédé, les habitants de ce territoire qui accède à la pleine souveraineté perdent leur nationalité française», a-t-elle posée dans l'Invité de la matinale radio. «Ce qu'il faut tout de suite préciser, c'est que cette disposition en réalité n'a jamais été appliquée telle quelle. Dans tous les cas de décolonisation française (que ce soit en Afrique noire, en Algérie, à Djibouti, au Vanuatu), la France et le nouvel Etat ont toujours écarté l'application de cet article. Et d'autres dispositions transitoires ont été mises en place par l'adoption de lois spécifiques ou de conventions.»
L'entretien de Léa Havard avec Anne-Claire Lévêque :
#Parole d'électeur
Qu'en disent les 180 640 électeurs qui sont inscrits ce jour sur la liste spéciale ? Deux d'entre eux partagent avec nous ce qu'ils attendent du référendum, et comment ils voient l'avenir.Bruno Fortin, 28 ans, vit à Nouméa. Il compte voter Non, car il estime que la Nouvelle-Calédonie n'est pas prête à relever le défi de l'indépendance.
Par Lizzie Carboni et Claude Lindor :
Steeve Maihuri, 39 ans, est arrivé sur la côte Est au moment des Evénements. Ce Calédonien aux origines tahitiennes fait le choix de voter Oui.
Par Camille Mosnier :
#Cartes électorales
Nouvelle consultation rime avec nouvelles cartes électorales spéciales - même si elle n'est pas obligatoire pour voter. Comment la récupérer ? Envoi par courrier, mise à disposition en mairie, tournée en tribu, distribution le jour J, chaque commune s'est organisée. Mode d'emploi détaillé à retrouver ici :#Les essentiels
Qui peut voter le 4 octobre ? Où ? Pourquoi cette date ? Quelles sont les implications du scrutin ? Comment est-il encadré ?... Pour poser simplement le cadre d'un sujet aussi compliqué, retrouvez notre grand format web.Et d'une façon générale, toute l'actualité liée à la consultation peut être retrouvée en cliquant sur ces quelques mots : Référendum Nouvelle-Calédonie 2020.#Tirage au sort
Lundi 7 septembre, il y avait tirage au sort, à la station du Mont-Coffyn. Il a déterminé l'ordre de passage dans nos émissions radio et télé des mouvements politiques engagés dans la campagne.Il y aura six invités de la matinale radio, à commencer par Milakulo Tukumuli de l'Eveil océanien, peu après 7 heures demain. Suivront l'Uni mercredi 23 septembre; les Loyalistes 2 jeudi 24 ; Calédonie ensemble vendredi 25 ; les Loyalistes 1 lundi 28 ; l'UC FLNKS et Nationalistes mardi 29 ; le Parti travailliste mercredi 30.
Il y aura par ailleurs six invités du journal télévisé. Jean-Pierre Djaïwé ouvre le ban ce soir, à 19h30, au nom de l'Union nationale pour l'indépendance. Place ensuite au Parti travailliste demain soir ; à l'UC FLNKS et Nationalistes mercredi 23 septembre ; à Calédonie ensemble lundi 28 ; aux Loyalistes 1 mardi 28 ; et aux Loyalistes 2 mercredi 30.
#Rendez-vous
Pour suivre au quotidien les dernières infos sur la campagne électorale, notez aussi ces rendez-vous sur NC la 1ere :- à 6h30, page spéciale en radio ;
- à 19h30, journal de campagne dans le JT.