La date, initialement fixée au 27 octobre avait été repoussée à ce lundi 8 novembre afin de permettre aux indépendantistes de déposer leurs documents officiels. Mais le FLNKS, qui a annoncé sa non-participation au scrutin si la date du 12 décembre devait être maintenue, n’a pas profité du délai offert.
Faute d’avoir déposé sa propagande dans les temps, l’État ne diffusera pas cette documentation aux électeurs. Les partis indépendantistes restent habilités à faire campagne, précise le haut-commissariat.
Nouvelle demande de report
Ce mardi, l’ensemble des mouvements indépendantistes s’exprimeront pour demander une nouvelle fois le report du référendum. Le Sénat coutumier doit faire de même à la mi-journée.
Lundi, c’est le camp non-indépendantiste qui s’est exprimé sur le sujet. « Croire que les Loyalistes accepteraient un report sans réagir est une erreur », ont assuré les Républicains calédoniens, Générations NC et le MPC.
L’État devrait s’exprimer cette semaine sur le maintien ou non de la consultation à la date du 12 décembre prochain. Et le « maître des horloges » devra être aussi « maître de l’équilibre ». En cas de maintien, le scrutin sera sans nul doute contesté par les indépendantistes, qui ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne participeraient aux discussions sur l’avenir du pays si la date était maintenue.
Mais comment faire accepter un report aux loyalistes si les indicateurs sanitaires sont dans le vert ? Quelle que soit sa décision, l’État devra l’expliquer aux autres partenaires de l’accord de Nouméa. Pour rappel, le comité des signataires, garant de la lettre et de l’esprit de l’accord, ne s’est pas réuni depuis octobre 2019.