Cette grande consultation avait été souhaitée par Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, à l'occasion de sa visite à Nouméa en octobre, afin que la société civile apporte sa contribution à la préparation de l'après-accord de Nouméa.
"Les gens parlaient sans filtre, c’était parfois assez dur", a assuré Stéphane Renaud, de l'Institut Quid Novi qui a mené cette grande étude. La restitution de la grande consultation de la société civile, initiée par le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a été organisée, lundi 10 mai, au centre culturel Tjibaou. NC la 1ère vous propose de revivre cette présentation des résultats (la vidéo peut mettre quelques secondes à se charger).
>> Consultation citoyenne : ce qu'il faut retenir de l'"écoute profonde" menée auprès des Calédoniens
- Une démarche d'écoute "profonde". Cette consultation citoyenne a été menée sous deux formes une phase qualitative, avec 104 entretiens en face-à-face d'une durée moyenne d'1h10 et 1 003 interview à travers des échanges téléphoniques avec un échantillon représentatif de la population calédonienne. Un millier d'étudiants, dans l’Hexagone et en Nouvelle-Calédonie, ont aussi été questionnés.
- Des corps intermédiaires consultés. Ce qui englobe le monde associatif, la sphère syndicale, les chambres consulaires, les clusters et autres "groupes d’intérêt" ont aussi été invité à s'exprimer. Leurs contributions ont été dévoilées à la mi-avril.
- Le monde économique et social sollicité. Dans le cadre de cette grande consultation, trois organisations du monde économique et social vont présenter leurs travaux : NC-Eco, le Conseil économique social et environnemental (Cese) et le Consortium de coopération pour la recherche, l'enseignement supérieur et l'innovation en Nouvelle-Calédonie (Cresica).