L’épidémie de dengue de type 2 explose en Nouvelle-Calédonie. En partenariat avec les provinces et les communes, le gouvernement renforce les moyens humains, financiers et techniques pour lutter contre la maladie qui a déjà fait un mort cette année.
18 agents PPIC (programme provincial d’insertion citoyenne) supplémentaires vont être déployés dans les communes de la Province sud et notamment dans le Grand Nouméa pour renforcer les équipes communales de prévention qui interviennent chez les particuliers.
Les équipes de terrain de la DASS-NC vont également être renforcées et mèneront leurs actions dans les quartiers les plus touchés jusqu’à fin juin.
Renforcer les moyens de lutte
L’unité dengue du Médipôle est prête à être réactivée dès que le besoin s’en fera ressentir. Cette unité d’une dizaine de lits et d’un médecin dédié devrait permettre d’éviter une saturation des services du Médipôle. Depuis le début de l’épidémie, 89 patient ont dû être hospitalisés.
Désormais, les épandages seront généralisés dans les quartiers les plus touchés, et plus seulement dans le périmètre des foyers des malades.
Les répulsifs corporels ou autres tortillons continueront à être distribués gratuitement, notamment auprès des moins aisés. 10 000 répulsifs supplémentaires viennent d’être commandés. Pour les communes, le gouvernement met à leur disposition des larvicides pour traiter les gîtes larvaires.
Le gouvernement attend aussi avec impatience le lancement de l’opération Wolbachia à Nouméa, sans doute en juillet prochain. Si les résultats sont probants, l’exécutif pourrait étendre le programme à d’autres communes, notamment celles du Grand Nouméa.
Aide financière pour le Nord et les Iles
Le plan prévoit d’accorder, si le besoin s’en fait ressentir, une subvention aux provinces Nord et Iles pour renforcer les actions de lutte contre l’épidémie.
Dans la Province Nord, on dénombre plus de 200 malades depuis le début de l’année. Le reportage de Cédrick Wakahugnème
Nouméa et le Grand Nouméa particulièrement touchés