Bilan provisoire
«A ce jour, le bilan provisoire fait état de 18,874 kilos collectés dans seize communes depuis le début de la pollution», rapporte la sécurité civile dans un point de situation dédié au
Kea Trader, huit mois après les premiers signalements. C'est en effet à la fin novembre 2017 que des déchets de type boulettes étaient retrouvés,
d'abord sur des plages des Loyauté.
Le plan Orser Polmar-Terre est déclenché depuis.
Nature de la pollution
Dans le détail, les opérations de nettoyage ont permis de ramasser
«585 kilos de résidus d'hydrocarbure» et
«18 289 kilos de débris divers» comme de la mousse de polyuréthane.
Des dépôts moins fréquents
Selon la sécurité civile, l'échouement de nouveaux déchets, débris ou résidus sur les plages est désormais
«limité et irrégulier» même si
«le dispositif de surveillance et de ramassage est maintenu cas de nécessité». Les collectes sont déclenchées au fil des informations transmises par les municipalités. Elles sont effectuées par les sociétés Socadis et TP Risks, mandatées par l'armateur du Kea Trader, ou par les agents communaux quand il s'agit de petites quantités, que ce soit les pompiers ou les services techniques.
Pêche sans danger à Maré
Concernant la toxicité de cette pollution et son impact sur les produits de la mer, la Davar a fait procéder à des analyses en mars et avril. Il s'agissait de rechercher les hydrocarbures dans des échantillons prélevés sur dix-huit sites de Maré. Un travail confié au laboratoire d'étude des résidus et contaminants dans les aliments, le Laberca situé à Nantes.
«A l'instar des analyses réalisées par ce même laboratoire en décembre 2017 sur des échantillons prélevés à Lifou, les résultats sur la commune de Maré concluent à l'absence de contamination des organismes marins, qui sont donc propres à la consommation», souligne la sécurité civile dans ce communiqué signé d'Eric Backès.
Ne pas ramasser
Pour rappel, il est déconseillé de toucher les boulettes et autres débris souillés que vous êtes susceptibles de trouver ou de les ramasser vous-mêmes. La population est priée de plutôt prévenir la gendarmerie (17) ou le centre de secours de la commune.