Nickel : fin de la grève à la SLN

Les "efforts exceptionnels" prévus en matière de production en 2023 semblent porter leurs fruits en ce début d'année
Un accord a été trouvé vendredi 3 mars au soir entre la direction de la SLN et les syndicats, sous l'égide de la Direction du travail et de l'emploi.

Les mouvements sont levés à Népoui (Poya) et Tiébaghi (Koumac), ainsi que celui mené par l'intersyndicale SGTINC-SGCINC-USTKE au centre minier de Kouaoua. Il n'est plus question du plan de départ volontaire qui prévoyait la suppression de 53 emplois sur le site, ni du changement de régime horaire, qui devait commencer la semaine prochaine.

Arriver aux dix milliards d'économies en concertation

"Le dialogue social va pouvoir reprendre sur des bases saines, pour Glen Delathiere, délégué syndical SGTINC à la SLN. On attend le rapport Secafi (cabinet d'expertise) à la mi-mars pour travailler avec la direction, et définir des solutions concertées pour trouver les dix milliards d'économies et sauver l'entreprise".

Aujourd'hui la production est en nette hausse à l'usine de Doniambo : on atteint les 4000 tonnes par mois selon les syndicats. La direction confirme qu'on est au-dessus des objectifs depuis la fin de l'année 2022. Produire plus de 48 000 tonnes de ferronickel et exporter 4 à 5 millions de tonnes par an : voilà la feuille de route qui permettra à la SLN de de sortir l’ornière en 2023, selon la direction de l’entreprise.