Opéré en octobre d’une tumeur au cerveau, Halison semblait sur la voie de la guérison. Après la radiothérapie à Paris, le petit Vanuatais qui a ému toute une partie de la Calédonie devait rentrer dans le Pacifique à la fin du mois. Mais les toutes dernières nouvelles ne sont pas bonnes.
Le message a été publié aujourd'hui sur la
page Facebook «Projet Halison»:
«Pas de bonne nouvelle ce matin de France. Le dernier scanner effectué n'est pas bon, la tumeur a repoussé et notre petit chouchou devra se refaire opérer à la fin de sa radiothérapie prévue le 27 décembre.»
Privé de la vue
Halison, le petit Vanuatais qui a ému tant de Calédoniens,
a subi en octobre une chirurgie lourde à l’hôpital Necker de Paris: il a été opéré d’une tumeur au cerveau, non cancéreuse mais fatale sans rapide intervention. Et qui, en comprimant son nerf optique, l’a aussi privé de la vue depuis plusieurs mois.
«S’il n’était pas venu, il avait une espérance de vie d’à peu près six mois», resituait Marie-Eve Cauchon, médecin, dans un reportage diffusé hier soir sur NC la 1ere. Au moment de sa réalisation,
«il va très bien, il est en pleine forme», décrivait-elle.
«Après, on attend le retour complet de la fin de la radiothérapie.»
Séances
Depuis la mi-novembre, l’enfant, remis de l’opération, suit en effet des séances de radiothérapie. Trente en tout. Devenu un petit Parisien presque comme les autres, il vit depuis un peu plus de deux mois dans un appartement qui domine le quartier de la Défense. Chez Marie-Eve, qui est pour sa mère et lui comme une deuxième famille. Tous deux devait s’envoler à la fin du mois pour la Calédonie, puis le Vanuatu.
Chaîne de solidarité
Mais ce dernier scanner pourrait donc tout chambouler. Et les anges-gardiens qui se sont penchés sur Halison auront peut-être de nouveau besoin de toute la générosité possible.
L’impressionnante chaîne de solidarité qui s’est tissée au second semestre de cette année a permis de collecter près de 5,4 millions CFP.
A suivre...
Un mouvement initié par l’
association Partage Santé Pacifique entre le Vanuatu, la Calédonie et la Polynésie. De quoi financer
les frais de transport et d’hospitalisation pour l'opération qui a eu lieu. Mais est-ce que ça suffira pour la suite? Les bénévoles qui organisent le mouvement,
«dépitées», devraient le dire une fois un point de situation réalisé.