Sur trois candidats attendus, il n'y en avait que deux, ce mercredi, pour la présidence du 17e gouvernement calédonien. Les membres issus du groupe UNI ne se sont en effet pas présentés. Louis Mapou explique les raisons de cette absence.
On attendait onze élus. Seulement huit ont répondu à la convocation du haut-commissaire et tenté d'élire le président du dix-septième gouvernement, ce mercredi 12 mai. Non seulement il a manqué - c'est la quatrième fois - le consensus nécessaire pour atteindre la majorité de six voix, mais l'un des trois candidats en lice depuis le début de l'affaire ne s'est tout simplement pas présenté.
"Les conditions n'étaient pas réunies"
Comme les deux autres membres issus du groupe UNI (Yannick Slamet et Adolphe Digoué), Louis Mapou a joué la chaise vide et dans l'après-midi, il en expliquait la raison à NC la 1ere. "On a pensé que les conditions n'étaient pas réunies pour que cette demande du haut-commissaire puisse aboutir à un résultat positif, notamment par l'élection d'un président et d'un vice-président", pose-t-il.
L'UC taclée
Et de pointer : "L'Union calédonienne n'est plus rentrée en contact avec nous depuis la convention du FLNKS de Kouaoua, a fait deux réunions et ce week-end, a décidé, de façon unilatérale, de communiquer sur son positionnement. Ce qui n'a pas permis d'échanger. Nous avons essayé de faire savoir que ce n'était peut-être pas nécessaire de réunir le gouvernement et comme la convocation était faite, on a décidé de ne pas y participer."
"Il faut qu'on soit responsable des décisions qu'on prend", continue le chef du groupe UNI au Congrès. "Là, ça traine de semaine en semaine. Nous sommes à un moment important de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie et on trouve que le comportement de certains responsables de l'Union calédonienne n'est pas à la hauteur."