La mine de Kouaoua est rouverte. Vendredi, l'accès au site avait été libéré par la gendarmerie, après 3 mois de blocage par le collectif des jeunes de Kouaoua. Dominique Katrawa, le président du conseil d'administration de la SLN, s'est rendu sur le site ce lundi.
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Le travail a repris ce lundi sur la mine de Kouaoua, sur les sites de Kiel et Méa, après douze semaines d’interruption. Une centaine d’employés sur les 180 du centre étaient présents pour cette reprise.
La SLN a du tirer un trait sur trois permis d’exploitation accordés par la Province Nord, puis retirés, ceux de Montcalm, Chêne-Gomme et Newco.
Pour autant, le conflit entre jeunes, coutumiers et l'entreprise minière ne semble pas définitivement réglé. Un accord avait été trouvé fin octobre mais des tensions demeurent. Pour preuve, les incendies qui ont touché le convoyeur de la Serpentine ce weekend.
Vendredi et ce mardi, les gendarmes sont intervenus pour démanteler des campements de protestataires.
Depuis le 6 août, un collectif de jeunes en conflit avec les coutumiers de la zone s’oppose à la SLN. Il ne voulait pas des nouvelles exploitations prévues par l’industriel, avançant des raisons écologiques.
La SLN annonce 1,8 milliards CFP de pertes d’exploitation pour les trois mois de blocage, sans compter les réparations sur les installations.
Le reportage à Kouaoua de Bernard Lassauce et Claude Lindor
La SLN a du tirer un trait sur trois permis d’exploitation accordés par la Province Nord, puis retirés, ceux de Montcalm, Chêne-Gomme et Newco.
Pour autant, le conflit entre jeunes, coutumiers et l'entreprise minière ne semble pas définitivement réglé. Un accord avait été trouvé fin octobre mais des tensions demeurent. Pour preuve, les incendies qui ont touché le convoyeur de la Serpentine ce weekend.
Vendredi et ce mardi, les gendarmes sont intervenus pour démanteler des campements de protestataires.
Depuis le 6 août, un collectif de jeunes en conflit avec les coutumiers de la zone s’oppose à la SLN. Il ne voulait pas des nouvelles exploitations prévues par l’industriel, avançant des raisons écologiques.
La SLN annonce 1,8 milliards CFP de pertes d’exploitation pour les trois mois de blocage, sans compter les réparations sur les installations.
Le reportage à Kouaoua de Bernard Lassauce et Claude Lindor