L’activation du plan Orsec de niveau 2 a permis de déclencher un renfort bienvenu. Ce mercredi, à l’aube, un hélicoptère bombardier d’eau a décollé de Nouméa pour rallier le secteur de Kaala-Gomen et Koumac. Un HBE dépêché par la Sécurité civile qui a multiplié les passages.
De quoi soulager et appuyer des pompiers quelque peu surchargés au sol, la veille. Depuis mardi après-midi, de nouveaux départs de feu leur donnent en effet du fil à retordre. Après plusieurs jours de lutte à Ouégoa, Koumac ou Poum.
Interventions de jour et de nuit
"On était débordés", confirme Wilfrid Weiss, le maire de Koumac, également attentif à l’évolution de la situation sur Kaala-Gomen, la commune voisine. C’est là que des flammes ont d’abord été signalées, ce 17 septembre, prenant une telle ampleur que la circulation a été coupée sur la RT1 "pendant deux heures et demi". Les pompiers communaux renforcés par les personnels de la Sécurité civile basés à Koné ont bataillé jour et nuit. Le feu menaçant des maisons au lieu-dit Troulala, certains habitants ont été évacués dans la soirée, par précaution. Ils sont vite rentrés chez eux.
La crainte de la propagation
Ce mercredi, un des principaux objectifs était d’empêcher la propagation du côté de Karembé, une partie de Koumac comptant une cinquantaine d’habitations. À midi, déjà, Wilfrid Weiss qualifiait la situation de "catastrophique". Le changement de direction du vent dans la journée n’a fait que compliquer les choses. Dans l'après-midi, il s'était levé et soufflait vers la terre, et plus l'inverse. Point de situation avec l'adjudant Vakié pour la Sécurité civile.
Voyez aussi le direct de Brice Bachon et Camille Mosnier dans le journal de midi :
Au tour de Pouembout
Dans la soirée, le feu a toutefois été considéré comme fixé, et seulement à sécuriser. De quoi permettre aux moyens de la Sécurité civile de rentrer sur la zone VKP, où un autre incendie a pris de l'ampleur, côté Franco, à Pouembout.
Cinq communes en risque très élevé
A noter qu'en fin d’après-midi, la carte Prévifeu présentait moins de communes en risque très élevé. Il restait Pouébo, Hienghène, Touho, La Foa et Boulouparis.