D’un côté les disparus, de l’autre les descendants. Ils se regardent dans une fresque qui se veut joyeuse, décrit Alejandra Rinck Ramirez. L'artiste chilienne, installée en Nouvelle-Calédonie depuis quinze ans, a travaillé pendant quatre mois sur la peinture que l'on peut désormais admirer à l'extérieur du Musée maritime. Elle a été dévoilée ce lundi, dans le cadre des commémorations des soixante-dix ans de la disparition de La Monique, ce caboteur qui reliait la Grande Terre et les Loyauté.
L'interview complète de l'artiste et d'Alain Le Breüs, par Maurice Violton et Laura Schintu :
À bord du bateau, il y avait 126 personnes. De tout le pays. Des élèves et des musiciens de Maré ont raconté un bout de leur parcours en dansant et en chantant avant de découvrir la fresque. Les deux Rafale sont alors passés dans le ciel, comme pour ajouter un trait d'union.
D'autres fresques attendues
L'emplacement de l'œuvre en est également un, entre les générations. "Le Musée maritime est fait pour les jeunes, pour qu’ils s’approprient leur histoire. La Monique en fait partie", souligne Alain Le Breüs, premier vice-président de l'association La Monique. Des centaines d’étudiants et de lycéens de Nouville passeront désormais devant l'une de ses représentations.
D'autres doivent être réalisées d'ici la fin de l'année.