Football : les arbitres mobilisés au stade Numa-Daly de Nouméa

Arbitres et joueurs se sont assis sur la pelouse pendant le match, en signe de protestation contre les violences récurrentes dans le monde du football.
Ce samedi 22 juillet, le match entre l’As Lössi et Hienghène Sport a été suspendu pendant 2 minutes, au stade Numa-Daly, de Nouméa. Arbitres et joueurs se sont assis sur la pelouse du terrain, en signe de protestation contre les insultes et les agressions physiques dont sont trop souvent victimes les arbitres.

Samedi dernier, ils n’ont pas arbitré. Ce week-end, ils ont repris du service, mais ont souhaité une nouvelle fois protester, cette fois-ci sur le terrain du stade Numa-Daly, où se déroule la 16e journée de Super Ligue.

Ce samedi 22 juillet, les arbitres ont suspendu la rencontre entre l’As Lössi et Hienghène Sport pendant deux minutes. L’occasion de dénoncer une nouvelle fois les violences dont ils sont victimes. Et notamment les dernières en dates, survenues à Maré le samedi 8 juillet. 

"On a souhaité ne pas perturber le championnat"

"Le message, il est dans la continuité de ce qu’on a entrepris la semaine dernière avec nos collègues. L’objectif, c’est de sensibiliser le monde du football sur les violences envers les arbitres", explique Marius Gaicoin, secrétaire de l’association fédérale des arbitres. 

Les arbitres assis sur la pelouse du stade Numa Daly de Nouméa.

"On a souhaité ne pas perturber le championnat, on le continue. Mais on montre qu’on attend des décisions fortes de nos instances. On attend des sanctions, pour les différents faits qui ont marqué ces dernières semaines et ces derniers mois", ajoute le secrétaire de l’association. Une première sanction a été décidée par la commission d'organisation des compétitons après les faits qui se sont déroulés à Maré : le stade de La Roche, à Maré, ne peut plus accueillir de matchs de Super ligue et de Coupe jusqu'à ce que la commission disciplinaire statue.

Des arbitres écoutés, mais pas entendus selon Marius Gaicoin. "Il y a une forme de fatalité. D’un côté, on est écoutés, mais pas forcément entendus. Chaque week-end, on est les cibles d’insultes, de violences verbales ou physiques. Et cela depuis les plus petites catégories jusqu’aux séniors", regrette le secrétaire de l’association. 

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