Sénatoriales : Macate Wenehoua se veut un candidat rassembleur

Macate Wenehoua expliquait les raisons de sa candidature aux sénatoriales, le 16 septembre, à Nouméa.
Il se présente aux élections sénatoriales sans étiquette. Macate Wenehoua, qui a été maire de Lifou, et sa suppléante Karen Dambreville Giunti se proposent de porter les enjeux de la population sur la scène nationale.

Une candidature qui détonne. Hors des appareils politiques, Macate Wenehoua, comme sa suppléante Karen Dambreville Giunti, revendique un engagement  citoyen. Une gageure, dans un scrutin réservé aux grands électeurs…

"Une opportunité"

“C’est une opportunité, dit-il, si on est élu, de pouvoir intervenir au sein des institutions de la République française, à un moment où on est en train de discuter avec l’Etat français pour l’avenir de ce pays.” Maire de Lifou de 1993 à 1995, candidat malheureux aux législatives de 2017 (il a obtenu 1,06 % des suffrages epxrimés), Macate Wenehoua crée ensuite une organisation non gouvernementale, "Construire notre pays en Mélanésie".

Karen Dambreville Giunti, suppléante de Macate Wenehoua pour les sénatoriales 2023.

Celui qui livre volontiers ses réflexions sur l’avenir institutionnel, âgé de 75 ans, se présente aujourd’hui en rassembleur. “Là, on parle de pays. Il faut une candidature qui rassemble les communautés, au moins les deux communautés qui composent principalement notre société. Les communautés kanak et calédonienne-europénne. C’est le sens de notre candidature à tous les deux.” 

On souhaite que ce soit une candidature qui dépasse les rassemblements ethniques ou politiques.

Macate Wenehoua, candidat aux sénatoriales 2023

Faute du soutien d’un parti,  il en appelle au bon sens des grands électeurs pour défendre les intérêts de la Calédonie au palais du Luxembourg. 

Un reportage de Bernard Lassauce et Luigi Wahmereungo-Palmieri  

©nouvellecaledonie

Sept en tout

Une femme et cinq hommes sont également en lice pour ce scrutin à deux sièges : Pierre Frogier, Georges Naturel, Sonia Backès, Gérard Poadja, Robert Xowie, et Manuel Millar. 
Laureen Hellouin a elle aussi déposé sa candidature mais celle-ci a été rétoquée.