Transport urbain : "On adapte l’offre à la demande", indique Hugues Georgelin

Hughes Georgelin, directeur général par intérim du SMTU invité du 21 février ©NC La 1ère
Invité de la matinale radio, ce mardi 21 février, le directeur général par intérim du Syndicat mixte des transports urbains (SMTU) a fait le point sur le transport scolaire une semaine après la rentrée. Hugues Georgelin a également évoqué les mesures de lutte contre les incivilités sur le réseau.

Depuis 2011, le réseau de transport scolaire du secondaire est géré par le Syndicat Mixte des Transports Urbains du Grand Nouméa. Pour exploiter ce réseau scolaire, le SMTU a recours à des marchés publics. L’exploitant actuel est la Société Calédonienne de Transports (SCT). Cette année, les circuits scolaires ont été modifiés pour s’adapter à la fréquentation, "on adapte l’offre à la demande. Ça ne sert à rien de faire circuler des bus vides", a indiqué Hugues Georgelin.

Inscriptions en baisse

En effet, les inscriptions sont en baisse, d’environ 30%, en raison principalement d’un report des inscriptions sur le réseau public Tanéo, qui offre, selon le directeur général par intérim, "plus de souplesse aux élèves. Et dans la mesure où les budgets sont contraints, on ne peut plus se permettre d’avoir deux réseaux qui coexistent, que ce soit le réseau scolaire ou le réseau public". En revanche, "le transport scolaire existera toujours", a tenu à préciser Hughes Georgelin, car "le réseau Tanéo ne peut pas couvrir toute l’agglomération".  

17 000 voyageurs par jour

 L’agglomération est à ce jour desservie par 30 lignes, de Tontouta à Plum. En moyenne, 17 000 voyageurs empruntent le bus par jour. "Une fréquentation croissante, mais avec des lignes qui sont tout de même peu fréquentées. Une réflexion générale est donc menée sur la desserte générale de l’agglomération", car ces chiffres restent en dessous des estimations faites en 2016, "en raison de la démographie qui n’est pas celle qui avait été envisagée il y a quelques années, mais aussi de la crise Covid".

Sécurité renforcée à bord des bus

Enfin, s’agissant des actes d’incivilité et de malveillance, "en hausse en 2022", le SMTU a mis en place des mesures de sécurité aux arrêts et à bord des bus. "Les effectifs ont notamment été renforcés via des brigades motorisées et une brigade canine. En tout, une cinquantaine de personnes assurent le contrôle et la sécurité sur le réseau". Si la rentrée a été calme, il faudra attendre "un mois ou deux pour véritablement se rendre compte des résultats. Mais dès aujourd’hui, nous avons constaté une baisse des incivilités", a-t-il conclu.

Retrouvez également l'interview de Hughes Georgelin, directeur général par intérim du SMTU.

Et l'intégralité des invités de la matinale ici.