Une semaine de commémorations, 69 ans après la disparition de "La Monique"

Cette semaine-là, il a été question du drame de "La Monique" à Bourail, Ouvéa, Nouméa, Lifou, Maré et Koné.
Dans les trois provinces, cette semaine, on a rendu hommage à celles et ceux qui ont péri en mer en 1953, entre Maré et la Grande terre. Retour sur les commémorations.

Lundi à Nouméa

C'est au Musée maritime de la Nouvelle-Calédonie que s'est ouverte la semaine de commémorations en hommage aux disparus de La Monique, lundi après-midi. Un drame toujours inexpliqué à ce jour, au cours duquel 126 personnes ont perdu la vie en mer. Le reportage de Bernard Lassauce et David Sigal :

Mardi à Koné

Dans le cadre de la commémoration de La Monique, le centre culturel de Pomémie accueillait mardi matin une exposition d’œuvres réalisées par les élèves des collèges de Tieta à Voh. Ces adolescents ont imaginé et revisité la disparition du caboteur. Un devoir de mémoire qui peut se transmettre au travers de l’art, pour que les jeunes générations connaissent cette partie tragique de l’histoire calédonienne. Les collégiens ont créé un journal du 31 juillet 53 avec des textes et dessins retraçant la tragédie. Noélla Poemate est leur professeur de français à Tieta, à Voh. Elle répond à Brice Bachon :

L'exposition a été lancée le même jour à Koné. Il s'agit d'œuvres réalisées par des collégiens de Tieta et de Païamboué. Ils ont livré leurs explications personnelles de la disparition du caboteur.

Reportage de Brice Bachon et Nathan Poaouteta :

Mercredi à Bourail

A Bourail, Charles Ohlen, fils du capitaine de La Monique, a livré un témoignage poignant. Il a raconté comment, à l'époque, sa famille a vécu la tragédie.

Voici en format long le témoignage recueilli par Brice Bachon et Nathan Poaouteta: 

©nouvellecaledonie

Jeudi à Ouvéa

Des habitants d'Ouvéa se sont rassemblés, jeudi, pour rendre hommage aux disparus de La Monique et plus particulièrement aux 34 personnes originaires de l'île qui ne sont jamais revenues. Cet événement était une première. Certains participants ont raconté leur histoire personnelle. Signe que la parole se libère.

Un reportage de Brigitte Whaap et Claude Lindor :

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Vendredi et samedi à Lifou

La semaine s'est finie du côté de Lifou. D'abord à Tiga et à Wé, au faré de la province Îles : projection, conférence, témoignage de la famille du gendarme Pélissou, échanges... Puis c'est à Xepenehe, point de départ du caboteur vers Maré, qu'une journée du souvenir a eu lieu samedi pour la première fois. Récit à retrouver ici.

Dimanche à Lifou

Enfin, comme chaque 31 juillet depuis plusieurs années, le dernier départ de La Monique avant de disparaître à jamais a été remémoré ce dimanche, à Maré, malgré le mauvais temps et les problèmes de desserte aérienne. La fin d'une séquence mémorielle voulue cette fois à l'échelle de toute la Nouvelle-Calédonie.