Vaimu'a Muliava, membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, a démissionné

Vaïmu'a Muliava, élu de l'Eveil océanien.
Coup de théâtre en ce mercredi 28 août, le membre du gouvernement Vaimu'a Muliava a démissionné. Une information confirmée en fin d'après-midi. Il était notamment en charge de la construction, de la fonction publique et de la transition numérique.

C'est une nouvelle qui risque de faire des remous à l'échelle politique calédonienne. Vaimu'a Muliava, membre du gouvernement a démissionné. Une information confirmée cet après-midi par le président de l'Eveil océanien, à la veille de l'élection des instances du Congrès et alors que le président du gouvernement Louis Mapou est aux îles Tonga à l'occasion du 53e Forum des îles du Pacifique.

À ce stade, aucune communication officielle n'a été faite quant aux raisons de cette décision.

Construction, fonction publique, transition numérique...

Nommé dans un premier temps en 2019, sous le 16e gouvernement de Thierry Santa, cet élu du parti l'Éveil océanien était depuis en charge d’animer et de contrôler les secteurs de la construction, du patrimoine immobilier et des moyens, de l’urbanisme et de l’habitat. Il était également chargé du secteur de la fonction publique. Il assurait ainsi la coordination et la mise en œuvre de la modernisation de l’action publique.

Il suivait aussi les dossiers liés à la transition numérique de la Nouvelle-Calédonie, ainsi que du développement de l’innovation technologique. En lien avec le président du gouvernement, il concourait au suivi des relations avec les collectivités d’outre-mer du Pacifique. 

Un puissant plaidoyer pour un retour au calme lors des émeutes

Vaimu'a Muliava avait été très présent lors de la crise Covid. Cette année, au plus fort des émeutes, il avait pris la parole avec force pour appeler au calme. Notamment lors du point presse du 18 mai 2024, au cours duquel il avait déclaré : "la vie, c’est précieux. On brûle les églises aujourd’hui. On va brûler les temples ? La paix ce n’est pas une option, c'est un devoir."

Ces derniers mois, Vaimu'a Muliava suivait, entre autres, de près le dossier de la CLR, la caisse locale des retraites de la fonction publique. 

Plus d'informations à venir.