La Polynésie est comme chaque année l’un des territoires d’outremer les plus actifs en terme de sports. Avec les activités qui lui sont propres, comme le va’a. Et également de grandes avancées dans le paysage sportif local.
- Domination sans partage de Shell va'a en V6
Cette année 2019 aura été un sans-faute pour Shell va’a. L’équipe d'Albert moux a écrasé la concurrence, quel que soit le format de course. Le marathon Polynésie la 1ère, le Faa’ati Moorea, les championnats du monde marathon, la Molokai Hoe à Hawaï, et bien sûr la Hawaiki Nui va’a en novembre dernier.... Ils ont su asseoir leur domination presque systématiquement, grâce à leur style de rame unique.
- Kévin Céran Jérusalémy, Te Aito de l'année
En V1, Kévin Céran Jérusalémy a signé
sa cinquième victoire au Te Aito, et Taaroa Dubois a été déclaré vainqueur du Super Aito
suite aux pénalités octroyées à plusieurs rameurs comme Steeve Teihotaata, Damas Ami, Sly Ly Sao ou encore Charles Teinauri.
- Le MMA gagne en légitimité
Le Fenua a fait un pas en avant vers la légalisation d'un sport toujours controversé, mais très populaire : le MMA.
A l’instar de son homologue métropolitaine, la ministre de la jeunesse et des sports Christelle Lehartel a rencontré en octobre dernier plusieurs spécialistes de ce sport, dans le but de réfléchir à l’autorisation et à l’encadrement du MMA et de poser les bases de la légalisation de la discipline.
Dans ce contexte, la fédération polynésienne de lutte et disciplines associées a organisé en octobre dernier
la première conférence internationale du MMA en Polynésie. Aux dernières nouvelles, le MMA qui devait être légalisé à partir du 1er janvier, le sera à partir de février.
©polynesie
C’est certainement
la meilleure nouvelle de l’année. Les Jeux Olympiques de surf de 2024 auront lieu sur le spot mythique de Teahupo’o. Le 12 décembre dernier, le conseil d’administration des JO a choisi la vague de la Presqu’île comme théâtre de l'épreuve sportive, introduite en 2020. Un véritable défi, car les journées de compétition auront donc lieu à 15 000 kilomètres de la capitale française, mais surtout une promotion inespérée pour la Polynésie française. Cette décision devra être validée par le comité international olympique (CIO) le 8 janvier prochain.
A cela s’ajoutent les bonnes performances de Michel Bourez, toute l’année. Le Spartan termine la saison à une très honorable 13ème place au classement professionnel mondial, mais surtout, il s’est octroyé avec Jeremy Flores,
son ticket pour les jeux olympiques de 2020 qui auront lieu à Tokyo au Japon.
- Poenaiki Raioha champion du monde professionnel de SUP
Autres performances marquantes cette année, les 119 médailles ramenées par la Polynésie, toutes disciplines confondues, aux jeux du Pacifique de Samoa.
Et Poenaiki Raioha a été sacré
champion du monde professionnel de stand up paddle surf.