REPLAY. Émeutes en Nouvelle-Calédonie : une septième victime tuée par balle, quelques heures après le départ d'Emmanuel Macron

A Dumbéa, à proximité du Médipôle, le jeudi 23 mai 2024.
Le bilan officiel des violences en Nouvelle-Calédonie s'est alourdi, à sept victimes. Un homme de 48 ans est mort cet après-midi à Dumbéa. Il aurait été touché par le tir d'un policier. Ce nouveau drame est survenu quelques heures après le départ du président de la République, qui a effectué une visite éclair sur place. Si des discussions bilatérales se sont tenues, il n’y a pas eu d'avancées concrètes à ce stade. Il a accordé un long entretien à NC la 1re et d'autres médias calédoniens. L'aéroport n'ouvrira pas avant mardi. Le gouvernement a aussi annoncé la fermeture des établissements scolaires la semaine prochaine.
Rédaction Nouvelle-Calédonie la 1ère, Alix Madec, Noémie Dutertre, Françoise Tromeur, David Ponchelet •

Voici ce qu’il faut retenir, ce vendredi 24 mai.

  • Un septième décès par balle est à déplorer. Un homme de 48 ans a été tué à Dumbéa. Un policier a été placé en garde à vue.
  • Emmanuel Macron s’est envolé au milieu de la nuit après une visite éclair de dix-huit heures en Nouvelle-Calédonie.
  • Le chef de l’Etat n’a pas réussi à rassembler les forces politiques en présence autour de discussions communes
  • Il n’y aura pas de retrait du texte sur le dégel du corps électoral, a-t-il indiqué, mais il ne "passera pas en force", souhaite "ouvrir le dialogue" et plaide pour un accord global, "qui puisse être soumis au vote des Calédoniens".
  • Le président a accordé un entretien à NC la 1ère et d'autres médias locaux.
  • L'aéroport Nouméa-la Tontouta restera fermé jusqu'à mardi, 9 heures.
  • "Les écoles primaires, les collèges et les lycées privés et publics seront fermés la semaine
    prochaine sur tout le territoire", a annoncé le gouvernement.
  • Les forces de l'ordre poursuivent les interventions et les opérations de déblaiement.

Le Live

Au lendemain de la visite d'Emmanuel Macron, suivez l'évolution de la situation en direct.
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    C'est sur cette nouvelle dramatique que nous arrêtons notre direct numérique. Rendez-vous demain, sur ce site, pour continuer à suivre l'évolution de la situation.
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    L'homme qui a été tué aujourd'hui, à Dumbéa, a été mortellement blessé par balle. Il avait 48 ans. Un fonctionnaire de police a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique, précise le procureur de la République dans un communiqué diffusé ce soir.
    Yves Dupas donne des éléments. "Ce vendredi 24 mai 2024, vers 15h 15, alors qu’ils circulaient  dans leur véhicule, sur la commune de Dumbéa en direction du centre hospitalier du Médipôle, un fonctionnaire de police et son collègue [ont été] pris à partie physiquement par un groupe d’une quinzaine d’individus", écrit-il. "Dans des circonstances qu’il reste à déterminer, le fonctionnaire aurait fait usage de son arme de service en tirant un coup de feu, pour s’extraire de cette altercation physique. Un homme âgé de 48 ans [a été] atteint mortellement par ce tir." Et le procureur d'ajouter : "Les premières constatations font état de la présence de traces de coups sur le visage des fonctionnaires."
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    L'opération de déblaiement de la chaussée à Boulari, au Mont-Dore, vue par l'Etat, c'est dans cette vidéo diffusée sur la page Facebook du haussariat. Elle montre, envoyées en renfort, "les formations militaires de la sécurité civiles, mobilisées aux côté d'entreprises privées pour dégager les axes routiers".
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    URGENT - Selon nos informations, un nouveau décès est à déplorer ce vendredi soir. Les circonstances exactes restent encore à déterminer. Il s'agit du septième décès depuis le début des émeutes, le 13 mai dernier.
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    Après le passage éclair d'Emmanuel Macron, l'Eveil océanien y va de son analyse. Dans un communiqué, le parti politique considère que le projet de loi constitutionnelle sur le corps électoral est "mort". Il salue le format de mission dédiée à la reprise du dialogue. Qualifiant les déclarations présidentielles d'"équilibrées", l'EO écrit : "Il en va de la sauvegarde de notre pays, nous avons un mois, et le travail se poursuit immédiatement."
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    Comme un rappel de la vie avant la crise que nous traversons… L’Isee (l’Institut de la statistique et des études économiques) a transmis comme d’habitude l’indice mensuel des prix à la consommation. On y apprend qu’en avril, les prix ont augmenté de 0,8 %, comparé à mars alors qu’ils étaient en diminution deux mois durant.
    "Cette hausse notable", est-il précisé, a été "portée par les prix des services (+0,8 %), des produits manufacturés (+1,3 %) et de l’énergie (+2,2 %)." Ceux de l’alimentation et du tabac sont restés "stables".
    On attend désormais les indices des prochains mois ! Le gouvernement a déjà mis en garde, hier, contre une conséquence du contexte actuel : "Il a été constaté que certains commerçants profitent des circonstances pour augmenter de manière exagérée les prix de leurs produits dont certains sont réglementés."
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    Le bac de la Ouaième contraint de s'adapter. Dans le Nord-Est de la Grande terre, loin des violences qui secouent encore le Sud urbain, le service de transport fluvial va réduire ses rotations à partir de demain, samedi. "Par mesure d'économie de carburant mais aussi afin d'assurer la continuité du service public", un temps d'attente sera observé sur chaque berge "afin de cumuler trois à cinq véhicules à embarquer avant d'effectuer la traversée".
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