Au fil des jours, la date est repoussée. La fermeture de l'aéroport international, à la Tontouta, vient d'être prolongée jusqu’au mardi 28 mai, à 9 heures. L'annulation des rotations aériennes commerciales jusqu'à cette date ne fait que grossir le nombre impressionnant de passagers affectés par cette décision. Selon Air Calédonie international, du 14 au 28, cela concernera 12 000 voyageurs, prévus sur pas moins de 108 vols dont la liste complète peut être consultée ici.
La galère des passagers bloqués
Une fois encore, Aircalin le précise : "La reprogrammation sera effectuée dès l'annonce de la réouverture de l’aéroport par le haut-commissariat." La compagnie annonce par ailleurs qu'elle "se tient prête à lancer les opérations de rapatriement dans les meilleurs délais." De très nombreux passagers sont bloqués hors du Caillou, parfois en transit dans un autre pays au prix de situations très difficiles. Les appels au secours se multiplient.
Localement aussi, des touristes attendent de pouvoir partir, jonglant, en attendant, avec les possibilités d'hébergement, en plein état d'urgence. La venue d'importants renforts en force de l'ordre, qu'il faut bien loger, rend l'équation encore plus compliquée.
>> Ici notre direct numérique consacré à cette journée et en particulier cette visite présidentielle.
Les différents dispositifs
"Dans l’attente, assure toutefois Aircalin, la situation des personnes bloquées à l’extérieur et en Nouvelle-Calédonie est prise en considération par les autorités locales et internationales."
- Elle oriente les Calédoniens habitant la province Sud et bloqués à l’étranger vers ce dispositif. Les habitants du Nord et des îles "sont invités à contacter leur province de résidence".
- Pour les touristes français coincés en Calédonie, la compagnie aérienne signale ce formulaire de recensement.
- Concernant les Polynésiens, Wallisiens et Futuniens qui attendent de repartir de Calédonie, "une cellule des autorités travaille actuellement sur la solution à apporter", indique Aircalin.
- Les ressortissants étrangers doivent se rapprocher de l’ambassade de leur pays de résidence afin de savoir si des vols de rapatriement seront organisés. L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont d'ailleurs commencé les évacuations.
Air Calédonie international livre sur son site d'autres informations pratiques.