Rien ne va plus au sein du Gran Sanblé Pou Ba Péyi a An Chans. Les divisions s’affichent en plein jour, comme ce fût le cas lors de la dernière plénière de l’Assemblée de Martinique. Les sourires de décembre 2015 font partie du passé.
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Ce qui se passe à l’Assemblée de Martinique, c’est un peu comme la brèche observée ces derniers temps sur la RN 9 à Fort-de-France. D’abord une petite fissure, entre Alfred Marie-Jeanne et Jean-Philippe Nilor, puis un problème plus sérieux dont les suites vont peser sur toute l’action de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM).
La fissure Alfred Marie-Jeanne / Jean-Philippe Nilor a abouti à une rupture totale dont on ne connaît pas encore les conséquences au sein de l’hémicycle. Les élus du MIM devront choisir leur camp tôt ou tard, entre le président du Conseil Exécutif et celui qu’il avait intronisé en politique, en le choisissant comme attaché parlementaire en 1997.
Nous relevons aussi ces petites tensions observées régulièrement entre le Président du Conseil Exécutif et Claude Lise, son homologue de l’Assemblée. Claude Lise qui avait déjà pris l’habitude de dénoncer ses difficultés à faire fonctionner son institution. Peu de moyens matériel, des difficultés de communication, des décisions unilatérales que le secrétaire général du RDM encaissait, sous les ricanements de l’opposition EPMN (Ensemble Pour une Martinique Nouvelle). Le jeudi 20 septembre dernier, cette drôle d’ambiance a pris une autre tournure. Elle a explosé à cause d'une énième demande de délégations désirant s’exprimer devant les élus, à l’occasion de la plénière. Qui plus est, il s’agissait de représentants syndicaux des personnels non contractuels de la CTM, à propos la quarantaine d’agents dont les contrats non pas été reconduits pour cette rentrée 2018.
Claude Lise donnait toujours son accord mais les délégations étaient bloquées dès l’entrée de l’Hôtel de Plateau Roy, sur décision d’Alfred Marie-Jeanne ! Cette fois ci, Claude Lise a changé de stratégie et a soumis la question au vote des élus. Stratégie payante, car le vote a penché en faveur de la venue de deux délégations dans l’hémicycle.
La famille du Gran Sanblé Pou Ba Péy-a An Chans (GSPBPAC) a explosé. Belfort Birota du RDM, qui a plus qu’une dent contre Alfred Marie-Jeanne depuis les sénatoriales de septembre 2017, s’en est pris violemment à ce dernier. "Moi le démocrate, l’homme libre, et de bonne mœurs, je dénonce les dérives autocratiques et égo-cratiques d’un seul homme", la main tendue en direction d’Alfred Marie-Jeanne, pour mieux le désigner.
S’en sont suivis des échanges violents entre Belfort Birota et de Claude Lise contre Yan Monplaisir hostile lui, à "cette prise en otage systématique de l’assemblée par tout le monde" (...) "À quand le tour de l’association des coccinelles qui ont perdu leurs ailes à venir s’exprimer", a-t-il demandé ironiquement lors des débats.
Une ambiance explosive qui démontre que le courant ne passe plus. Claude Lise, devant ce nouvel épisode, réunira ses troupes du Rassemblement Démocratique pour la Martinique, pour adopter une nouvelle ligne de conduite avec son partenaire de gestion du MIM.À tout cela, il ne faut pas oublier quand Yan Monplaisir, leader de Ba Péyi a An Chans dénonçait avec force, les insuffisances du Conseil Exécutif, en matière d’investissements économiques en Martinique.
Alfred Marie-Jeanne, Claude Lise et Yan Monplaisir, c’est sûr, naviguent en eaux troubles ! Jusqu'à quand ?
La fissure Alfred Marie-Jeanne / Jean-Philippe Nilor a abouti à une rupture totale dont on ne connaît pas encore les conséquences au sein de l’hémicycle. Les élus du MIM devront choisir leur camp tôt ou tard, entre le président du Conseil Exécutif et celui qu’il avait intronisé en politique, en le choisissant comme attaché parlementaire en 1997.
Claude Lise n'en peut plus !
Nous relevons aussi ces petites tensions observées régulièrement entre le Président du Conseil Exécutif et Claude Lise, son homologue de l’Assemblée. Claude Lise qui avait déjà pris l’habitude de dénoncer ses difficultés à faire fonctionner son institution. Peu de moyens matériel, des difficultés de communication, des décisions unilatérales que le secrétaire général du RDM encaissait, sous les ricanements de l’opposition EPMN (Ensemble Pour une Martinique Nouvelle). Le jeudi 20 septembre dernier, cette drôle d’ambiance a pris une autre tournure. Elle a explosé à cause d'une énième demande de délégations désirant s’exprimer devant les élus, à l’occasion de la plénière. Qui plus est, il s’agissait de représentants syndicaux des personnels non contractuels de la CTM, à propos la quarantaine d’agents dont les contrats non pas été reconduits pour cette rentrée 2018.
Claude Lise donnait toujours son accord mais les délégations étaient bloquées dès l’entrée de l’Hôtel de Plateau Roy, sur décision d’Alfred Marie-Jeanne ! Cette fois ci, Claude Lise a changé de stratégie et a soumis la question au vote des élus. Stratégie payante, car le vote a penché en faveur de la venue de deux délégations dans l’hémicycle.
Des différents qui ne peuvent plus être contenus
La famille du Gran Sanblé Pou Ba Péy-a An Chans (GSPBPAC) a explosé. Belfort Birota du RDM, qui a plus qu’une dent contre Alfred Marie-Jeanne depuis les sénatoriales de septembre 2017, s’en est pris violemment à ce dernier. "Moi le démocrate, l’homme libre, et de bonne mœurs, je dénonce les dérives autocratiques et égo-cratiques d’un seul homme", la main tendue en direction d’Alfred Marie-Jeanne, pour mieux le désigner.
S’en sont suivis des échanges violents entre Belfort Birota et de Claude Lise contre Yan Monplaisir hostile lui, à "cette prise en otage systématique de l’assemblée par tout le monde" (...) "À quand le tour de l’association des coccinelles qui ont perdu leurs ailes à venir s’exprimer", a-t-il demandé ironiquement lors des débats.
Une ambiance explosive qui démontre que le courant ne passe plus. Claude Lise, devant ce nouvel épisode, réunira ses troupes du Rassemblement Démocratique pour la Martinique, pour adopter une nouvelle ligne de conduite avec son partenaire de gestion du MIM.À tout cela, il ne faut pas oublier quand Yan Monplaisir, leader de Ba Péyi a An Chans dénonçait avec force, les insuffisances du Conseil Exécutif, en matière d’investissements économiques en Martinique.
Alfred Marie-Jeanne, Claude Lise et Yan Monplaisir, c’est sûr, naviguent en eaux troubles ! Jusqu'à quand ?