Les objectifs de la visite de la ministre déléguée aux Outre-mer Marie Guévenoux à Mayotte les 2 et 3 mai

Marie Guévenoux, la ministre déléguée aux Outre-mer, à la Case Rocher
La ministre déléguée aux Outre-mer Marie Guévenoux se rendra pour la quatrième fois à Mayotte ce jeudi 2 et vendredi 3 mai. Un déplacement pour montrer la réalité du territoire aux trois députés qui l'accompagneront, et notamment l'impact des flux migratoires sur les services publics.

La ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, sera à Mayotte ce jeudi 2 et vendredi 3 mai. C'est son quatrième déplacement dans le département depuis sa nomination. Elle sera accompagnée de trois parlementaires qui représenteront chacun leur groupe : Sylvain Maillard, le président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Christophe Naegelen, député du groupe LIOT et Blandine Brocard, députée du Modem. Les groupes LR et GDR, gauche démocrate et solidaire, ont aussi été conviés, mais n'étaient pas disponibles à ces dates.

Montrer la réalité du territoire

Avant l'examen des projets de loi Mayotte, l'objectif de ce déplacement sera de leur montrer la réalité du territoire et notamment l'impact des flux migratoires sur les services publics, selon le ministre des Outre-mer. Trois thématiques seront abordées, comme la lutte contre l'immigration et l'insécurité. La ministre rencontrera les forces de l'ordre et présentera un bilan de la seconde semaine de l'opération Mayotte Place Nette.

Marie Guévenoux visitera également l'unité de prise en charge des cas de choléras au CHM de Mamoudzou. Une unité qui doit passer de 8 à 14 places, suite au doublement du nombre de cas confirmé en quelques jours. La ministre échangera aussi avec les élus, notamment le maire de Mamoudzou, les parlementaires mahorais et le président du conseil département, pour échanger sur les projets de loi Mayotte.

Un projet de loi Mayotte à l'Assemblée à la rentrée

Les textes seront présentés aux élus locaux le 22 mai puis en conseil des ministres un mois plus tard, après leurs retours. Le ministère des Outre-mer se défend d'un report, évoquant plutôt "un calendrier gagnant-gagnant" et "une logique de co-construction." Selon le ministère, dans tous les cas, les textes n'auraient pas pu être examinés avant la pause estivale. Ils seront examinés à la rentrée par l'Assemblée nationale. L'un consiste en un projet de loi ordinaire autour de quatre axes, l'autre en une révision constitutionnelle pour supprimer le droit du sol à Mayotte.