Une campagne menée en dehors des comités nationalistes et citoyens (CNC) du FLNKS, avec de nouvelles unions possibles : entre autres, avec le Mouvement nationaliste, indépendantiste et souverainiste, « qui pourrait rejoindre le PT, dans une campagne commune », poursuit Louis Kotra Uregei.
Samedi dernier déjà, la nouvelle présidente du MNIS Muneiko Haocas assurait être « dans une dynamique d’union avec le parti travailliste et avec l’ensemble des forces vives de la mouvance indépendantiste, qui ne sont pas aujourd’hui dans le FLNKS ».
Des alliances qui seront précisées ce samedi, à l'occasion d'un séminaire, à la maison des syndicats.
Opposition à la reprise de Vale NC par l’Australien New Century
L’occasion pour le président du parti de prendre position sur la possible reprise de l’usine du Sud, par l’australien New Century et d’affirmer le soutien du mouvement à la SMSP.Nous sommes opposés à la reprise de Vale par l’industriel Australien. Ce repreneur ne maîtrise pas le procédé hydro-metallurgique et il n’a pas l’assise financière suffisante. Nous le dénonçons et nous nous opposerons à la session de Vale à ce groupe. Nous soutenons le projet initié par la SMSP, avec son partenaire coréen. C’est une entreprise du pays et dans le schéma nouveau pour Vale, c’est la configuration que l’on a connue pour KNS, à savoir la SMSP 51% et les partenaires associés, 49%, donc la majorité revient au pays. C’est évident que nous soutenons ce projet - Louis Kotra Uregei, président du Parti travailliste
Soutien à l’OPT dans la pose d’un deuxième câble sous-marin
Le 2 juillet dernier, l’Autorité de la concurrence, donnait raison à la SSCI, dans l’affaire du câble sous-marin du Pacifique. Actant que l’OPT devait laisser accès au réseau de Nouvelle-Calédonie, pour permettre à l’entreprise privée, de réaliser son projet de câble. Une décision vivement regrettée par le parti indépendantiste.On dénonce l’avis de la haute autorité de la concurrence, qui a jugé comme si elle avait affaire à deux entreprises privées. Or il s’agit de l’OPT, qui est un service public qui a besoin de la rentabilité des services des télécoms, pour pouvoir assurer le service postal et les services financiers. Ce qui touche l’ensemble de la population du pays. Il n’est pas question pour nous de laisser une entreprise privée venir fragiliser le service public, donné à la population - Louis Kotra Uregei, président du Parti travailliste