L'enjeu des municipales à l'échelle des partis

Les municipales 2020 s’avèrent spéciales. Coincées entre deux référendums, elles représentent pour les 33 communes de Nouvelle-Calédonie un enjeu essentiel, au-delà du débat de proximité et du renouvellement des maires : l’empreinte de la sensibilité politique à l’échelle du pays.

Un tremplin vers la consultation

Pour le FLNKS, ces élections sont appréciées comme un tremplin vers le référendum du 6 septembre. A Nouméa et dans le Grand Nouméa, l’idée est de présenter une liste de la mouvance indépendantiste et nationaliste autour du Front. On peut ainsi y retrouver le Parti travailliste, le Palika, l’Union calédonienne, le Mouvement des Océaniens indépendantistes...
 

Les indépendantistes veulent reprendre six communes

La reconquête est lancée sur les communes de Pouembout, Poya, Moindou, Sarraméa, Kouaoua et l’île des Pins. La stratégie est encadrée par une motion. Mais des clivages subsistent, surtout après les dernières provinciales, comme c’est le cas aux îles, à Poindimié ou encore à Koné.
 

Pas d'enjeu politique chez les loyalistes ? 

Le front loyaliste nouvellement instauré ne concerne pas les élections municipales. Néanmoins, certaines configurations stratégiques nécessiteront des discussions entre les partis pro-français, qui n’ont pas tous les mêmes aspirations. Particulièrement dans la capitale et les communes du Grand Nouméa. Officiellement, il n’y a pas d’enjeu politique dans le camp loyaliste.
 

CE défendra La Foa

Par ailleurs, Calédonie ensemble se présente dans une douzaine de communes, et tentera de garder son fief de La Foa, lorgné entre autres par Générations NC, et ses transfuges de CE.
 

EO veut confirmer

Quant à l’Eveil océanien, il compte bien transformer localement l’essai des provinciales.