La mandature de Thierry Santa, élu président du gouvernement le 28 juin 2019, n’a pas été un long fleuve tranquille. Alors que Louis Mapou lui a succédé, jeudi 8 juillet, à la tête du gouvernement, son bilan restera marqué par la crise sanitaire. Le 18 mars 2020, alors qu'il est en poste depuis moins d'un an, la Calédonie fait face à son premier cas de Covid-19.
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Avec le haut-commissaire Laurent Prévost, Thierry Santa annonce des mesures drastiques : fermeture des frontières, des établissements scolaires et circulation autorisée via des attestations. Les cérémonies sont interdites et la quatorzaine à l'hôtel devient obligatoire pour les personnes arrivant en Calédonie.
Une crise sanitaire... et économique
Ces mesures seront lourdes de conséquences pour le pays. La Nouvelle-Calédonie doit venir en aide aux entreprises et aux patentés en difficultés, tandis que l’Etat ouvre un fonds de solidarité nationale pour soutenir ses territoires.
En mars 2020, un deuxième confinement est décrété. Thierry Santa reste à la barre pour gérer cette crise sanitaire même si le 16ème gouvernement n'est plus qu'en charge des affaires courantes, après la chute de l’institution provoquée par la démission de ses membres indépendantistes.
Les comptes sociaux, un chantier inachevé
Quinze mois après le début de l'épidémie sur le Caillou, les fonds pour maintenir la quatorzaine obligatoire commencent à manquer. Mais le bilan du gouvernement Santa est positif sur le plan sanitaire : le Covid-19 n'a fait aucun mort en Calédonie. Reste un chantier inachevé pour Thierry Santa, le redressement des comptes sociaux, dont il avait fait son cheval de bataille.