Le bilan des incendies survenus depuis le début de la saison administrative est lourd. Au total, 2500 hectares de végétation ont été brûlés dont un tiers ce samedi.
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Depuis le 15 septembre, la Nouvelle-Calédonie est en proie à de nombreux incendies. Une nature qui s'embrasse tandis que les flammes, souvent aidées par un temps chaud, sec et venteux, se développent de façon foudroyante. Si aucune victime n'est à déplorer, certains feux demeurent encore actifs et menaçants ce dimanche matin.
Le feu de brousse survenu hier samedi à la tribu de Tiabet, Poum, est toujours en cours. Les 17 sapeurs pompiers de la commune appuyés par l'unité d'intervention de la Sécurité civile et ses deux hélicoptères bombardier d'eau se débattent toujours avec les flammes pour tenter de maîtriser la situation. Deux foyers ont déjà été fixés dans la nuit de samedi à dimanche mais le bilan est d'ores et déjà dramatique : 650 hectares de végétation réduit en cendres.
Sur l'île d'Iaai, des feux ont ravagés 27 hectares. La situation est maîtrisée mais reste sous surveillance. Le front de flammes avait impacté directement des habitations qui ont été protégées grâce notamment à la Gendarmerie nationale qui, par précaution, a évacué des dizaines d'habitants.
Il y a deux jours, un important incendie s'est également déclenché aux abords de l'aérodrome de Koné, côté Bellevue. Dans des conditions très difficiles, les sapeurs-pompiers sont parvenus à circonscrire l'incendie qui, avec la force du vent, menaçait les installations de l'aérodrome. Dans ce contexte, toute la zone avait été bouclée et deux vols annulés.
Un autre incendie survenu le mois dernier du côté du col des Citrons à Poya sud a généré une coupure ponctuelle de circulation sur la RT1. L'avancée des flammes et l'intense fumée avait poussé les gendarmes à couper une partie de la route. L'incendie avait nécessité un renfort à la Sécurité civile, pour obtenir l’appui de son unité d’intervention pour le Nord et d’un hélicoptère bombardier d’eau. Au total, 17 hectares de broussailles, pâturages et savanes de nialoui sont partis en fumée provoquant de lourds impacts pour un agriculteur du secteur, désormais en carence de paille pour ses poules élevées en liberté.
Si la saison hivernale a été plutôt fraîche en 2018, avec notamment des pluies abondantes en août, la fin de l'année voit les températures furieusement grimper. Un climat favorable aux départs de feu qui nécessite la plus grande vigilance des populations. Pour rappel, les départs de feux, volontaires ou involontaires, sont provoqués à 99,9% par l’homme.
800 hectares détruits ce samedi à Ouvéa et Poum
Le feu de brousse survenu hier samedi à la tribu de Tiabet, Poum, est toujours en cours. Les 17 sapeurs pompiers de la commune appuyés par l'unité d'intervention de la Sécurité civile et ses deux hélicoptères bombardier d'eau se débattent toujours avec les flammes pour tenter de maîtriser la situation. Deux foyers ont déjà été fixés dans la nuit de samedi à dimanche mais le bilan est d'ores et déjà dramatique : 650 hectares de végétation réduit en cendres.
Sur l'île d'Iaai, des feux ont ravagés 27 hectares. La situation est maîtrisée mais reste sous surveillance. Le front de flammes avait impacté directement des habitations qui ont été protégées grâce notamment à la Gendarmerie nationale qui, par précaution, a évacué des dizaines d'habitants.
A koné, des vols annulés
Il y a deux jours, un important incendie s'est également déclenché aux abords de l'aérodrome de Koné, côté Bellevue. Dans des conditions très difficiles, les sapeurs-pompiers sont parvenus à circonscrire l'incendie qui, avec la force du vent, menaçait les installations de l'aérodrome. Dans ce contexte, toute la zone avait été bouclée et deux vols annulés.
Circulation interrompue à Poya
Un autre incendie survenu le mois dernier du côté du col des Citrons à Poya sud a généré une coupure ponctuelle de circulation sur la RT1. L'avancée des flammes et l'intense fumée avait poussé les gendarmes à couper une partie de la route. L'incendie avait nécessité un renfort à la Sécurité civile, pour obtenir l’appui de son unité d’intervention pour le Nord et d’un hélicoptère bombardier d’eau. Au total, 17 hectares de broussailles, pâturages et savanes de nialoui sont partis en fumée provoquant de lourds impacts pour un agriculteur du secteur, désormais en carence de paille pour ses poules élevées en liberté.
Un climat propice aux incendies
Si la saison hivernale a été plutôt fraîche en 2018, avec notamment des pluies abondantes en août, la fin de l'année voit les températures furieusement grimper. Un climat favorable aux départs de feu qui nécessite la plus grande vigilance des populations. Pour rappel, les départs de feux, volontaires ou involontaires, sont provoqués à 99,9% par l’homme.