Dix-huit États et territoires, dont la Nouvelle-Calédonie, participent officiellement cette semaine au 53e Forum des îles du Pacifique aux îles Tonga. En parallèle, de nombreux représentants d’autres nations ou des délégations d'organismes extérieurs ont fait le déplacement. Ainsi, l’Union européenne est présente, le Commonwealth également tout comme l’Azerbaïdjan. Si loin des terres enclavées de Baku, cette présence a de quoi surprendre au milieu d’un forum de dirigeants îliens.
La conférence de l’ONU sur le climat en ligne de mire
La raison officielle : l’organisation du 11 au 22 novembre prochain, par l’Azerbaïdjan, de la 29ème COP, la conférence de l’ONU sur le climat. Le compte X de la COP 29 a d’ailleurs fait état "d’une réunion productive entre le président de la COP 29 et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres". En tant que non-membre, c’est en réunion bilatérale, hors programme officiel, que Baku capitalise.
Après le déplacement d’une délégation du FLNKS
Et pourquoi pas en profiter pour discuter avec la Nouvelle-Calédonie ? La question se pose quelques semaines après le déplacement d’une délégation du FLNKS, composée d’un membre du gouvernement Mapou et de trois élus du congrès. Ils participaient alors à un "congrès des colonies françaises", qualifié par les non-indépendantistes d'ingérence dans les affaires calédoniennes et françaises.
Avant cela , le jeudi 18 avril, l’élue UC-FLNKS et Nationalistes, Omayra Naisseline avait signé un mémorandum de coopération au nom du Congrès de la Nouvelle-Calédonie avec Sahiba Gafarova, la présidente de la Milli Majlis, le parlement de l’Azerbaïdjan. Un déplacement à Baku qui avait là aussi vivement fait réagir les élus non-indépendantistes.
La France présente elle aussi
La France, non-membre du FIP, est, elle aussi, représentée à ce 53e forum aux îles Tonga, par une délégation mandatée par le Président de la République. L’ambassadrice de France pour le Pacifique, Véronique Roger-Lacan mène cette délégation.