Si l’actualité sanitaire demeure l’une des préoccupations majeures des Calédoniens actuellement, l’assaut lancé la semaine dernière par la Russie sur l’Ukraine s’impose dans tous les dossiers. Pour la Nouvelle-Calédonie, le premier impact se fait sentir sur les liaisons aériennes. Un sujet auquel le haut-commissaire est attentif en parallèle de l’évolution des mesures sanitaires. Voici les principaux points à retenir de l’entretien.
Trouver de nouvelles routes
Pour se rendre en Métropole, le survol de la Russie est une habitude pour les liaisons Nouméa-Paris. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a mené l’Europe à fermer son espace aérien aux appareils russes et Air France à suspendre ses vols depuis le Japon, notamment. "J’imagine que le ministre des transports ainsi que la DGAC vont trouver une nouvelle route aérienne", expliquait ce matin Patrice Faure. Dans l’immédiat, il règne une véritable incertitude sur le maintien ou non des liaisons à court terme entre la Calédonie et la Métropole.
Un décret attendu pour le milieu de la semaine
Autre actualité, celle qui concerne les mesures sanitaires en lien avec l’épidémie de Covid-19. L’abrogation, jeudi 24 février, de l’obligation vaccinale pour les résidents majeurs, devrait entraîner rapidement d’autres levées. Notamment celle de l’obligation vaccinale pour les voyageurs, au nom du principe d’égalité entre les citoyens. "Nous attendons un décret qui devrait sortir en milieu de semaine", précisait Patrice Faure, décret qui devrait effacer l’obligation vaccinale à l’entrée. "Les conditions d’effacement seront définies dans ce décret qui devrait également instituer la fin de la septaine."
L’Etat aux côtés de la Calédonie
Plus globalement, l’Etat reste fortement engagé financièrement aux côtés de la Nouvelle-Calédonie. D’abord avec un nouveau prêt garanti par l’Etat accordé par l’AFD pour un montant de 21 milliards de francs ; ensuite avec les contrats de développement qui bénéficient d’un avenant depuis le début de l’année pour se prolonger en 2022. "S’agissant des territoires comme la Nouvelle-Calédonie, il y aura probablement une enveloppe complémentaire pour de nouveaux projets. Il faudra être en capacité de porter ces projets dans les dix-huit mois qui viennent."
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