Définitivement aux oubliettes les bac ferries pour transporter les habitants du Mont-Dore Sud et leurs voitures vers Nouméa. Des rotations avaient été imaginées par la province Sud entre le Vallon-Dore et le wharf de N’Gea pour offrir une alternative de déplacement aux 15 000 résidents régulièrement empêchés de circuler sur la RT1 pour leur travail, leurs besoins médicaux ou leurs loisirs.
“Ils n’ont aucune solution de contournement quand cette voie est bloquée. On parle beaucoup de Saint-Louis mais au-delà de Saint Louis, ça peut être par un accident, par La Coulée qui déborde”, a rappelé Sonia Backès lors du journal télévisé de NC la 1ère, ce jeudi 21 décembre. Pour la présidente de la province Sud, "la seule solution, c’est un viaduc.”
Des études géotechniques
Un projet serpent de mer dont le coût est estimé à 60 milliards de francs. Plébiscité par l’association Citoyen mondorien et par une partie des élus du Mont-Dore, y compris de l’opposition Générations NC, il suscite également des craintes. Ses conséquences financières et environnementales inquiètent.
Il en a été question lors de l’assemblée de la province Sud de ce jeudi. A l’ordre du jour figurait notamment l’approbation du contrat de développement 2024-2027 entre l’Etat et la collectivité. Il permettra à la province Sud de percevoir plus de 7 milliards de francs d’aide pour financer 16 opérations d’investissement. La participation de l’Etat représentera 75% du coût global de ces opérations.
Ensuite, il faudra trouver les financements pour faire ce viaduc.
Sonia Backès, présidente de la province Sud
Parmi elles, figurent des études concernant le viaduc du Mont-Dore. “Il reste une dernière série d’études, ce sont des études géotechniques qui vont regarder le sol, sous la mer, à l’endroit où l'ouvrage doit être construit”, explique Sonia Backès. “Ensuite, il faudra trouver les financements pour faire ce viaduc.” L’Etat devrait là aussi être sollicité.