Encore des écoliers de Nouméa malades après la cantine

La localisation de l'école Griscelli, rue Dumont-d'Urville à la Deuxième Vallée-du-Tir.
Douleurs au ventre et à la tête, plaques voire vomissements: les symptômes présentés par quatorze écoliers de la Vallée-du-Tir après le déjeuner à la cantine. La mairie de Nouméa attend désormais les analyses des prélèvements effectués par ses inspecteurs, six semaines après l'épisode des carottes.
Selon la mairie de Nouméa, ce sont quatorze élèves de l’école publique François-Griscelli, située à Nouméa à la Vallée-du-Tir, qui ont dû être pris en charge, ce jeudi. Ils présentaient en effet des symptômes survenus après le service de demi-pension à la cantine, qui laissent penser à une nouvelle intoxication alimentaire collective: douleurs au ventre, maux de tête, plaques urticantes sur les bras et pour certains, vomissements. 
 

Examinés par un urgentiste

«Ces premiers symptômes sont apparus vers 13h30, précise la municipalité dans un communiqué diffusé ce soir. Dès connaissance de ces signalements, les pompiers de la Ville ont été dépêchés sur site, ainsi qu’un médecin urgentiste et la police municipale.» Après examen médical, tous les enfants ont été renvoyés à la maison. 
 
A la cantine (photo d'illustration).
  

Inspecteurs

Les inspecteurs de la direction municipale des risques sanitaires se sont rendus dans l’école, «afin d’effectuer des prélèvements des denrées alimentaires, ainsi qu’un contrôle complet des installations de la cantine». Des prélèvements envoyés pour analyses au laboratoire du Sivap, le Service d'inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire de la Nouvelle-Calédonie.
  

Six semaines après les «carottes»

Voilà qui rappelle évidemment le scandale survenu le jeudi 28 juin. Des élèves de plusieurs établissements scolaires avaient été malades après avoir mangé une salade de carottes râpées suspectes. Dont des écoliers de cette même école Griscelli! Ces faits ont attisé la colère des parents mais aussi de collectivités comme la mairie de Nouméa. La direction du prestataire Newrest a changé. Reste que si les analyses successives qui ont été effectuées ont montré un taux élevé de bactéries, elles n'ont pas permis à ce jour d'expliquer l'origine de cette intoxication alimentaire collective.