L’union calédonienne est en comité directeur à Ponérihouen. Le parti a réuni 200 personnes pour travailler sur trois points : la réunion à Paris à l’invitation du Premier ministre, la présidence du 17e gouvernement et le troisième référendum sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Les discussions risquent d’être vives. Et il est clair que des décisions seront prises à ce comité directeur qui se tient ce samedi 8 mai sur la côte Est. Un comité directeur qui revêt un caractère particulier comme cela a été rappelé dans les coutumes d’ouverture : c’est "la dernière ligne droite".
À la maison commune de la tribu de Goyeta à Ponérihouen, le président de l’Union calédonienne Danie Goa a rappelé l’histoire et les enjeux.
A Paris fin mai ?
D’abord le déplacement à Paris : le comité directeur doit le valider, mais les chefs du parti l’ont déjà annoncé, contrairement à la position du FLNKS, l'UC répondrait présent à l’invitation du Premier ministre du 25 mai au 3 juin. Daniel Goa a néanmoins demandé que l’État apporte des réponses sur l’implication du Oui au référendum. Quel processus de sortie par exemple ?
La présidence du gouvernement
Sur la question du 17e gouvernement, Daniel Goa l’a réaffirmé, le siège de président doit être attribué à un membre de l’Union calédonienne. Cette semaine, l’Union calédonienne avait proposé une configuration à l’UNI pour trouver une solution, mais la proposition a été rejetée selon l’UC. Les membres du 17e gouvernement sont convoqués le 12 mai prochain pour une nouvelle tentative d'élection.
Le référendum
Autre point majeur de ce comité directeur, la troisième consultation sur l’avenir institutionnel. Pour le président Goa, "l’UC doit se mettre en ordre de marche, nous irons, unis ou pas, faire campagne".
Les échanges pourraient durer jusqu’à tard dans la nuit. Une chose est sûre : des décisions claires seront prises ce samedi.
Le point avec Camille Mosnier et Brice Bachon
Retrouvez ci-dessous le discours d'ouverture du comité directeur de Daniel Goa