Comment gérer le lourd dossier requin et surtout quelles préventions envisager ? La Province Sud et la ville de Nouméa ouvrent le débat avec une soixantaine d’acteurs du monde de la mer. Un symposium destiné à élaborer ensemble des solutions concrètes à moyen et long terme.
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Dans le cadre des ateliers de la biodiversité, Province Sud et mairie de Nouméa réunissent pendant deux jours les associations comme Sea Shepherd, WWF, Caledoclean, EPLP ou SOS Mangroves autour de la prévention et la gestion du risque requin.
« On va donner un éclairage là-dessus, où en est la mise en oeuvre du schéma directeur d’assainissement ? Quel est le niveau de qualité de nos plages, parce que c’est une question récurrente que ce soit au niveau de la ville ou au niveau des plaisanciers au mouillage » explique Philippe Jusiak, secrétaire général adjoint en charge du pôle aménagement pour la ville de Nouméa. « Au niveau de la baie des Citrons, il y a de moins en moins de monde, par contre, au niveau du mouillage pus général que ce soit baie de la Moselle ou baie de l’Orphelinat, là, il y a beaucoup de monde. Et on le verra, il y a des choses qui vont être évoquées lors des ateliers, notamment par la Sodemo et le Port autonome pour une meilleure gestion de ces plaisanciers au mouillage ».
Trois mois plus tard, c’est à leur demande que ce symposium voit le jour.
Philippe Jusiak, secrétaire général adjoint en charge de l’aménagement, pour la ville de Nouméa.
EPLP, de son côté, compte arriver avec des propositions. L'association Ensemble pour la planète évoquait la semaine dernière un dispositif sud-africain de barrière magnétique anti-requin :
Le contenu des ateliers sera restitué ce mardi matin.
Mais pour la finalisation du plan de gestion du risque requin, il faudra attendre encore un peu.
Le reportage de Natacha Cognard et de Michel Bouilliez
L’assainissement et la gestion des mouillages
Plusieurs ateliers seront animés ce lundi comme les bonnes pratiques à adopter, les outils de protection existants mais aussi l’assainissement, qui est souvent pointé du doigt pour expliquer la présence de requins-bouledogues.« On va donner un éclairage là-dessus, où en est la mise en oeuvre du schéma directeur d’assainissement ? Quel est le niveau de qualité de nos plages, parce que c’est une question récurrente que ce soit au niveau de la ville ou au niveau des plaisanciers au mouillage » explique Philippe Jusiak, secrétaire général adjoint en charge du pôle aménagement pour la ville de Nouméa. « Au niveau de la baie des Citrons, il y a de moins en moins de monde, par contre, au niveau du mouillage pus général que ce soit baie de la Moselle ou baie de l’Orphelinat, là, il y a beaucoup de monde. Et on le verra, il y a des choses qui vont être évoquées lors des ateliers, notamment par la Sodemo et le Port autonome pour une meilleure gestion de ces plaisanciers au mouillage ».
En partenariat avec les associations
En juin, l’abattage de vingt requins bouledogue à Nouville avait suscité l’indignation des associations environnementales comme Sea Shepherd et SOS mangroves.Trois mois plus tard, c’est à leur demande que ce symposium voit le jour.
Philippe Jusiak, secrétaire général adjoint en charge de l’aménagement, pour la ville de Nouméa.
Requins itw Jusiak
« Pour nous, tuer les requins n’est pas une solution »
Cette fois, les associations espèrent être entendues, insiste Hubert Géraux, responsable du WWF en Nouvelle-Calédonie : « On ne sera pas forcément tous d’accord, mais on a tous l’intérêt de sortir de la guerre des tranchées pour co-construire des solutions qui soient à la hauteur de l’enjeu. Pour nous, tuer les requins n’est pas une solution. Si on sort de cet atelier avec un plan d’action, celui qui est en cours par la province et la ville de Nouméa, qui n’est en rien amendé, en rien amélioré, pour nous, ce sera une insatisfaction et un échec ».EPLP, de son côté, compte arriver avec des propositions. L'association Ensemble pour la planète évoquait la semaine dernière un dispositif sud-africain de barrière magnétique anti-requin :
Le contenu des ateliers sera restitué ce mardi matin.
Mais pour la finalisation du plan de gestion du risque requin, il faudra attendre encore un peu.
Le reportage de Natacha Cognard et de Michel Bouilliez