L'UGPE dresse un bilan sans concession de la rentrée

L'UGPE dressait jeudi un bilan de la rentrée scolaire 2019.
Trois semaines après la rentrée, l’Union des groupements de parents d’élèves tire déjà la sonnette d’alarme. L’UGPE appelle à une mobilisation des familles le 18 mars pour dénoncer les violences à l’école. Et demande un audit sur les services de demi-pension et d’internat à l’échelle du pays.
A chaque rentrée scolaire, l’UGPE dénonce un manque de places en classe. Mais cette année, l’Union des groupements de parents d’élèves tient un discours plus alarmiste. Suite aux nombreuses bagarres survenues ces derniers jours, elle appelle même les parents à manifester devant chaque établissement, le lundi 18 mars, en marge du mouvement de grève de la Fédération des fonctionnaires
 

Récit d'une altercation

L’UGPE veut briser le tabou du harcèlement et des violences à l’école. A l’image de sa présidente, Virginie Murcia, dont la nièce a été blessée lors d’une altercation le soir du 28 février, à l’internat de Jules-Garnier. «On nous a appelés à 21h30-22 heures pour dire de la récupérer vu qu’un incident s’était passé à l’intérieur de l’internat, relate-t-elle. Mais il y a eu des blessés. On a été au Médipôle faire un certificat médical et le lendemain, porter plainte. Même les parents de Brousse sont venus chercher leurs enfants.»
 

«Trop de problèmes»

L’Union demande également un audit des services de demi-pension et d’internat de tous les établissements scolaires du pays. «On a trop de problèmes: des problèmes de manque de place, des enfants qui n’arrivent pas à manger à la cantine, des enfants qui subissent des violences dans les internats, qui sont ostracisés...», énumère Jean-France Toutikian, secrétaire général de l’UGPE.
 

Dans le privé comme le public

«On veut vraiment y voir clair, poursuit-il, pour que les parents soient rassurés et que les jeunes soient en sécurité dans les internats et dans les cantines. On demande qu’il y ait une autorité indépendante qui fasse une étude complète, sur le fonctionnement dans les établissements privés mais dans les établissements publics également.»
 

«Aberrations»

Enfin, l’UGPE fustige plusieurs «aberrations», comme le rythme scolaire trop soutenu, le contrat simple accordé à l’école internationale James-Cook ou encore les problèmes de cantine qui perdurent dans le primaire.