Dans l'hexagone, c'est le 10 mai qu'est commémoré l'abolition de l'esclavage. Mais dans les Outre-mer, les dates de commémoration sont différentes. Au total, une dizaine de dates co-existent. On vous explique tout en 2 minutes chrono !
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Regardez cette vidéo pédagogique, vous allez tout comprendre :Dans l’Hexagone, c’est le 10 mai que l’on commémore l’abolition de l’esclavage Une journée nationale instituée en 2006. La date correspond à l’adoption par le Parlement de la loi Taubira qui reconnait l’esclavage et la traite négrière comme un crime contre l’Humanité. Mais il existe, en fait, en France près d’une dizaine de dates différentes de commémoration
Le 27 avril : c’est ce jour-là, en 1848 que Victor Schoelcher alors sous secrétaire d’Etat aux colonies fait abolir définitivement l’esclavage dans les colonies françaises. Ça n’est pourtant pas cette date qui a été retenue par l’histoire, sauf à Mayotte mais sans lien avec Victor Schoelcher. Dans ce département français, on commémore bien la fin de l’esclavage le 27 avril, mais en écho à l’abolition décrétée par le baron Mackau, le 27 avril 1846 soit deux ans avant les autres. Mayotte faisait alors figure de pionnière en la matière.
Un peu plus loin dans le calendrier, il y a le 22 mai en Martinique, en référence à ce jour de l’année 1848 où les esclaves se révoltent à Saint-Pierre pour réclamer leur liberté.
Le 27 mai, c’est en Guadeloupe que l’on célèbre l’abolition de l’esclavage en souvenir du décret pris en 1848 pour libérer les 87 000 esclaves de l’île.
La Guyane fête le 10 juin, la liberté retrouvée de ses 12 500 esclaves.
A La Réunion, la date officielle de commémoration est 20 décembre car il fallut plusieurs mois en 1848 pour que les colons acceptent de respecter l’abolition décrétée par Victor Schoelcher.
A Saint-Martin, c’est le 27 mai que la cérémonie a lieu, même si en vertu des recherches historiques, certains plaident pour une commémoration le 28 mai ! Et à St Barthélémy, la date officielle est le 9 octobre.
Il faut aussi compter dans l’Hexagone, avec le 23 mai, date de la marche de mobilisation de 1998, à l’origine de la loi Taubira. Le 23 mai est devenu journée du souvenir des victimes de l’esclavage colonial.
Enfin, le 2 décembre et le 23 août sont les deux dates internationales, cette fois, de commémorations décrétées par l’ONU et l’UNESCO.
Retrouvez par ici notre dossier complet sur le 10 mai.
Le 27 avril : c’est ce jour-là, en 1848 que Victor Schoelcher alors sous secrétaire d’Etat aux colonies fait abolir définitivement l’esclavage dans les colonies françaises. Ça n’est pourtant pas cette date qui a été retenue par l’histoire, sauf à Mayotte mais sans lien avec Victor Schoelcher. Dans ce département français, on commémore bien la fin de l’esclavage le 27 avril, mais en écho à l’abolition décrétée par le baron Mackau, le 27 avril 1846 soit deux ans avant les autres. Mayotte faisait alors figure de pionnière en la matière.
Un peu plus loin dans le calendrier, il y a le 22 mai en Martinique, en référence à ce jour de l’année 1848 où les esclaves se révoltent à Saint-Pierre pour réclamer leur liberté.
Le 27 mai, c’est en Guadeloupe que l’on célèbre l’abolition de l’esclavage en souvenir du décret pris en 1848 pour libérer les 87 000 esclaves de l’île.
La Guyane fête le 10 juin, la liberté retrouvée de ses 12 500 esclaves.
A La Réunion, la date officielle de commémoration est 20 décembre car il fallut plusieurs mois en 1848 pour que les colons acceptent de respecter l’abolition décrétée par Victor Schoelcher.
A Saint-Martin, c’est le 27 mai que la cérémonie a lieu, même si en vertu des recherches historiques, certains plaident pour une commémoration le 28 mai ! Et à St Barthélémy, la date officielle est le 9 octobre.
Il faut aussi compter dans l’Hexagone, avec le 23 mai, date de la marche de mobilisation de 1998, à l’origine de la loi Taubira. Le 23 mai est devenu journée du souvenir des victimes de l’esclavage colonial.
Enfin, le 2 décembre et le 23 août sont les deux dates internationales, cette fois, de commémorations décrétées par l’ONU et l’UNESCO.
Retrouvez par ici notre dossier complet sur le 10 mai.