"Avec la Nouvelle-Calédonie, la France et le Japon sont deux partenaires importants dans l’océan Pacifique et nous voulons consolider ces relations", a-t-il déclaré à la presse. M. Komatsu a indiqué qu’une visite au Japon du président de la République François Hollande était attendue au cours du premier trimestre 2013, et que cette année "marquera un cap dans l’histoire des relations franco-japonaises".
Il a précisé que les ministres des Affaires étrangères des deux pays travaillaient sur "une feuille de route portant sur la coopération concrète au cours des cinq années à venir" et que la Nouvelle-Calédonie méritait d’y avoir une place.
Le Japon est un client historique du nickel calédonien et un bassin touristique important pour cet archipel français du Pacifique sud. L’objectif de la visite d’Ichiro Komatsu était l’inauguration vendredi dans le village minier de Thio, sur la côte est, d’un Mémorial, marquant le 120e anniversaire de la présence japonaise en Nouvelle-Calédonie.
Entre 1892 et 1919, quelque 5.575 Japonais sont venus en Nouvelle-Calédonie pour travailler dans les mines de nickel. Ils ont cependant été expulsés de l’île après l’attaque de Pearl Harbour en 1941, abandonnant femmes et enfants.
"Je salue ces pionniers, ces hommes courageux qui ont travaillé dur dans les mines et qui ont contribué à la société calédonienne malgré les vicissitudes de l’histoire", a déclaré le diplomate, soulignant que désormais cette histoire était "gravée dans la pierre et dans les mémoires". Aujourd’hui, les descendants de Japonais sont environ 8 à 10.000 en Nouvelle-Calédonie.