Absent lors de la défaite contre l'Italie, Jocelino Suta a été rappelé dans le groupe par Philippe Saint-André après la blessure du capitaine Pascal Papé. Le Toulonnais, qui sera titulaire face aux Gallois, affichait mercredi sa volonté de faire un "gros match".
Jocelino Suta ne se prend pas la tête. A 30 ans, le Toulonnais, arrivé en équipe de France – il a connu la première de ses trois sélections contre l'Australie en novembre 2012 – sur le tard, relativise et ne s'inquiète pas. Sa non-sélection dans les 23 contre l'Italie? "J'ai 30 ans, je n'ai pas le temps de me prendre la tête. Ils m'ont expliqué leur choix, il faut juste penser à revenir plus fort pour prétendre à une place". Plus fort mais également reposé, car depuis le début de la saison, le deuxième ligne a été beaucoup sollicité avec son club de Toulon, qui caracole en tête du Top 14. Depuis sa participation aux tests-matches d'automne, il a participé à 11 matches sur 12 dont les 6 derniers avant le début des Six Nations face à l'Italie, dans la peau d'un titulaire. "Je sentais que j'étais vraiment fatigué, même pendant le stage de préparation au tournoi. J'ai passé plus de temps dans la salle de kiné que sur le terrain. J'avais besoin de me ressourcer", explique-t-il. C'est donc devant la télévision, chez lui à Toulon, qu'il a suivi cette défaite contre l'Italie. "J'étais un peu déçu, mais on ne nie pas la victoire des Italiens, ils ont montré beaucoup d'envie", commente-t-il. Etre absent lors d'une défaite est peut-être une bonne chose lui fait-on remarqué. "Non pas du tout, quand même pas (rires). J'aurai aimé être à Rome", assure-t-il. En tout cas, le voilà reposé, "pas comme neuf, mais bien", à Marcoussis.
Mauvaise passe
S'il a manqué l'Italie, il sera bien présent au Stade de France contre les Gallois. En tant que titulaire. Une première depuis son baptême en bleu contre l'Australie en novembre dernier. Dimanche à Rome, sa place était occupée par Romain Taofifenua (Perpignan), son compatriote wallisien. L'aîné avait alors encouragé le cadet (Romain Taofifenua a 22 ans, ndlr). "J'étais content pour lui, on a les mêmes origines. Je lui ai souhaité de faire un bon tournoi avant de partir. Cela me faisait plaisir de lui glisser ce petit mot là. Je ne m'attendais pas à le retrouver de sitôt", sourit le Toulonnais.
Des Gallois, il avoue ne pas savoir "grand-chose". "On a regardé quelques lancements de jeu, ils pratiquent un rugby simple. C'est à nous d'être solides pour les contrer", espère le deuxième ligne. Leur série de huit matches sans victoire ne l'émeut pas. "Nous aussi on a connu une mauvaise passe en Italie, il faudra entamer la rencontre à fond pour ne pas leurs donner trop d'espoir", prévient-il. Il s'étend un peu plus sur un secteur où les Français ont connu quelques difficultés à Rome, la touche. Quatre ballons rendus c'est trop. "On l'a travaillé comme d'autres secteurs qui n'avaient pas été. J'aimerai qu'on soit très, très bon. Les Gallois n'excellent pas non plus dans ce domaine, mais sur un match, tout peut changer". Après trois victoires en autant de sélections, il a goûté aux lendemains qui déchantent à Marcoussis, où l'ambiance était un peu tendue, "forcément après une défaite". "On veut faire un gros match samedi pour passer une meilleure semaine après", conclut-il.
Mauvaise passe
S'il a manqué l'Italie, il sera bien présent au Stade de France contre les Gallois. En tant que titulaire. Une première depuis son baptême en bleu contre l'Australie en novembre dernier. Dimanche à Rome, sa place était occupée par Romain Taofifenua (Perpignan), son compatriote wallisien. L'aîné avait alors encouragé le cadet (Romain Taofifenua a 22 ans, ndlr). "J'étais content pour lui, on a les mêmes origines. Je lui ai souhaité de faire un bon tournoi avant de partir. Cela me faisait plaisir de lui glisser ce petit mot là. Je ne m'attendais pas à le retrouver de sitôt", sourit le Toulonnais.
Des Gallois, il avoue ne pas savoir "grand-chose". "On a regardé quelques lancements de jeu, ils pratiquent un rugby simple. C'est à nous d'être solides pour les contrer", espère le deuxième ligne. Leur série de huit matches sans victoire ne l'émeut pas. "Nous aussi on a connu une mauvaise passe en Italie, il faudra entamer la rencontre à fond pour ne pas leurs donner trop d'espoir", prévient-il. Il s'étend un peu plus sur un secteur où les Français ont connu quelques difficultés à Rome, la touche. Quatre ballons rendus c'est trop. "On l'a travaillé comme d'autres secteurs qui n'avaient pas été. J'aimerai qu'on soit très, très bon. Les Gallois n'excellent pas non plus dans ce domaine, mais sur un match, tout peut changer". Après trois victoires en autant de sélections, il a goûté aux lendemains qui déchantent à Marcoussis, où l'ambiance était un peu tendue, "forcément après une défaite". "On veut faire un gros match samedi pour passer une meilleure semaine après", conclut-il.