Bientôt la 4G dans les Outre-mer? Une large consultation des opérateurs mobiles ultramarins vient d'être lancée, afin ensuite d'attribuer des autorisations d'exploitation.
De quoi avez-vous besoin pour pouvoir offrir du très haut débit? La question vient du gouvernement et s'adresse aux opérateurs ultramarins. Le ministère du Redressement productif et l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) viennent de lancer une large consultation pour les Dom, ainsi que Saint-Martin, Saint-Barthélémy et Saint-Pierre et Miquelon.
Pour parvenir à cet objectif, l'Etat doit d'abord dresser un premier bilan et connaître au mieux les besoins des opérateurs dans les Outre-mer. D'où cette large consultation qui regroupe 53 questions et porte sur les restrictions d'utilisation des fréquences, les taux de couvertures 2G et 3G, les conditions techniques d'utilisation des bandes de fréquence, ou encore le montant de la part fixe de redevance de ces différentes bandes.
Les acteurs du secteur ont jusqu'au 30 septembre pour remettre leurs contributions qui ne seront pas rendues publiques. Ce n'est qu'après une étude approfondie de ces propositions que seront attribuées les autorisations d'exploitation de réseau.
Un chantier à 20 milliards d'euros
Le 31 mai dernier, lors de la journée du numérique en Outre-mer, des mesures pour favoriser l'arrivée de la 4G avaient été annoncées par le ministre des Outre-mer Victorin Lurel et la ministre déléguée en charge du numérique, Fleur Pellerin. En cinq ans, l'Etat s'est engagé à débourser trois des 20 milliards d'euros nécessaires à la réalisation de ce chantier sur le territoire national. Une somme colossale qu'il compte bien financer en revendant les licences 4G directement aux opérateurs mobiles.Pour parvenir à cet objectif, l'Etat doit d'abord dresser un premier bilan et connaître au mieux les besoins des opérateurs dans les Outre-mer. D'où cette large consultation qui regroupe 53 questions et porte sur les restrictions d'utilisation des fréquences, les taux de couvertures 2G et 3G, les conditions techniques d'utilisation des bandes de fréquence, ou encore le montant de la part fixe de redevance de ces différentes bandes.
Les acteurs du secteur ont jusqu'au 30 septembre pour remettre leurs contributions qui ne seront pas rendues publiques. Ce n'est qu'après une étude approfondie de ces propositions que seront attribuées les autorisations d'exploitation de réseau.