La ministre de la Justice est l'invitée ce soir de l'émission politique de France 2. Un rendez-vous très regardé qui a des allures de grand oral et de consécration médiatique pour l'ancienne députée de Guyane. L'émission sera à suivre en direct sur la1ere.fr
Pour Christiane Taubira, le rendez-vous médiatique de ce jeudi soir n'est pas anodin. "Des Paroles et Des Actes", sur France 2, est l'émission politique la mieux exposée (jeudi soir sur France 2 à 20h35, le "prime time") et naturellement la plus regardée. Être invitée dans cette émission, particulièrement suivie par le microcosme politique, officialise son entrée parmi les personnalités politiques de premier plan.
Les précédents numéros de DPDA montrent en effet que l'émission n'est pas accessible à tout le monde. Le dernier invité en date était François Fillon, au mois de juin. Auparavant, il y avait eu Jean-Luc Mélenchon en avril, Marine Le Pen en février, Arnaud Montebourg en janvier et Manuel Valls en décembre 2012. Cette invitation dans la plus prestigieuse émission politique de la télé française revêt donc une importance toute particulière pour Christiane Taubira.
L'émission de ce soir, présentée par David Pujadas débutera par un portrait de Christiane Taubira. Puis la ministre sera interviewée par Dominique Verdeilhan, spécialiste des questions judiciaires et Jeff Wittenberg, du service politique de France 2. Un débat l'opposera ensuite à Christian Estrosi, qui fut d'ailleurs secrétaire d'Etat en charge de l'outre-mer de 2007 à 2008. Le maire de Nice, très proche de Nicolas Sarkozy, a lancé récemment une pétition contre Christiane Taubira qu'il accuse de vouloir vider les prisons avec une politique pénale qu'il estime très laxiste. En fin d'émission, la ministre sera confrontée à deux éditorialistes politiques: Franz-Olivier Giesbert, de l'hebdomadaire Le Point, et Françoise Fressoz, du quotidien Le Monde.
La petite phrase qui marque les esprits. Ce fut le Nicolas Sarkozy en 2003: "la présidentielle? j'y pense pas seulement en me rasant". (source:ina.fr)
Moins flatteur, la gaffe politique ou la bourde. Ce fut le cas en juin dernier de François Fillon qui avait simplement oublié que les élections municipales étaient un scrutin à...deux tours. (source: francetv info)
Un troisième péril est d'en faire trop. En avril 2013, Jean-Luc Mélenchon était apparu extrêmement offensif, agressif diront certains, face aux journalistes qui l'interrogeaient. Ce montage vidéo du Huffington Post l'illustre bien:
L'autre interrogation est celle de l'audience Médiamétrie qui, pour ce genre d'émissions, a valeur de baromètre politique. Lors de son ascension avant la présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy se targuait de réaliser de très bonnes audiences à chacun de ses passages médiatiques. Afin d'évaluer la performance de Christiane Taubira, voici les dernières audiences de DPDA:
L'émission sera retransmise sur la page d'accueil de notre site à partir de 20h35 (heure de Paris).
Sans attendre l'émission, Christiane Taubira publie sur sa page Facebook la liste des personnalités qui seront ce soir dans le public. L'ancien ministre Pierre Joxe sera là, ainsi que l'avocat pénaliste Henri Leclerc, l'ancien procureur général Jean-Louis Nadal et laurent Cathala, le député-maire de Créteil.
Réservée à quelques uns
Les précédents numéros de DPDA montrent en effet que l'émission n'est pas accessible à tout le monde. Le dernier invité en date était François Fillon, au mois de juin. Auparavant, il y avait eu Jean-Luc Mélenchon en avril, Marine Le Pen en février, Arnaud Montebourg en janvier et Manuel Valls en décembre 2012. Cette invitation dans la plus prestigieuse émission politique de la télé française revêt donc une importance toute particulière pour Christiane Taubira.
Un sacré défi
L'émission de ce soir, présentée par David Pujadas débutera par un portrait de Christiane Taubira. Puis la ministre sera interviewée par Dominique Verdeilhan, spécialiste des questions judiciaires et Jeff Wittenberg, du service politique de France 2. Un débat l'opposera ensuite à Christian Estrosi, qui fut d'ailleurs secrétaire d'Etat en charge de l'outre-mer de 2007 à 2008. Le maire de Nice, très proche de Nicolas Sarkozy, a lancé récemment une pétition contre Christiane Taubira qu'il accuse de vouloir vider les prisons avec une politique pénale qu'il estime très laxiste. En fin d'émission, la ministre sera confrontée à deux éditorialistes politiques: Franz-Olivier Giesbert, de l'hebdomadaire Le Point, et Françoise Fressoz, du quotidien Le Monde.Quels thèmes?
Christiane Taubira, qui est apparue au premier plan médiatique à l'occasion du débat sur le mariage pour tous, sera avant tout interrogée sur les dossiers de justice: la réforme pénale, le supposé "laxisme judiciaire" du gouvernement, ou encore la situation des prisons. Mais la politique au sens large sera également nécessairement abordée. Il y a fort à parier que lors de la première séquence de l'émission, le portrait de l'invitée, il sera question des origines guyanaises de Christiane Taubira, ainsi que de sa candidature à la présidentielle de 2002.Et après?
A l'issue de ce genre de grand rendez-vous politique, deux types d'images peuvent rester:La petite phrase qui marque les esprits. Ce fut le Nicolas Sarkozy en 2003: "la présidentielle? j'y pense pas seulement en me rasant". (source:ina.fr)
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Un troisième péril est d'en faire trop. En avril 2013, Jean-Luc Mélenchon était apparu extrêmement offensif, agressif diront certains, face aux journalistes qui l'interrogeaient. Ce montage vidéo du Huffington Post l'illustre bien:
- François Fillon en juin: 2,3 millions de spectateurs
- Jean-Luc Mélenchon en avril: 3 millions
- Marine Le Pen en février: 2,6 millions
- Arnaud Montebourg en janvier: 2,3 millions
- Manuel Valls en décembre 2012: 2,9 millions
Retransmission en direct sur la1ere.fr
L'émission sera retransmise sur la page d'accueil de notre site à partir de 20h35 (heure de Paris).Sans attendre l'émission, Christiane Taubira publie sur sa page Facebook la liste des personnalités qui seront ce soir dans le public. L'ancien ministre Pierre Joxe sera là, ainsi que l'avocat pénaliste Henri Leclerc, l'ancien procureur général Jean-Louis Nadal et laurent Cathala, le député-maire de Créteil.
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