Raphaël Varane: être appelé par Didier Deschamps est "une marque de confiance"

Raphaël Varane à la conférence de presse de l'équipe de France, le 7 octobre 2013
Le Martiniquais Raphaël Varane, rappelé en équipe de France après près de cinq mois d'absence pour blessure, pour l'amical contre l'Australie (vendredi) et en qualifications du Mondial-2014 face à la Finlande (mardi prochain), s'est félicité de la "marque de confiance" du sélectionneur .
Vous attendiez-vous à être rappelé en Bleu si vite après votre retour en compétition ?

"Je l'espérais. J'ai travaillé énormément ces dernières semaines. J'ai fait ce qu'il fallait pour être prêt et revenir à la compétition. C'est toujours un grand plaisir et une grande fierté de revenir en Bleu. C'est une marque de confiance de la part du sélectionneur, qui va me permettre de revenir dans le groupe, de reprendre mes repères. C'est quelque chose dont je tiens compte, qui me fait plaisir."
 
Etiez-vous resté en contact avec Didier Deschamps pendant votre convalescence ?
"Non, on n'a pas trop échangé avec le sélectionneur."
  
Comment avez-vous vécu ces presque cinq mois d'absence?
"Il y a eu des moments plus difficiles que d'autres, c'est normal. Cinq mois c'est assez long. Je pense que j'ai géré ça assez sereinement, même si c'est vrai qu'il y a des moments d'impatience. On pense revenir rapidement, puis, il faut encore patienter un petit peu... Mais dans l'ensemble, ç'a été."
  
Comment vous sentez-vous physiquement ?
"J'ai encore une marge de progression. Mais je me sens bien. J'ai enchaîné deux matches en peu de temps, donc, je me sens bien en jambes. Je suis prêt à enchaîner les matches, à retrouver le rythme de la compétition."
  
Avez-vous douté pendant cette période de pouvoir retrouver votre niveau d'avant blessure ?
"Je n'ai pas douté. J'ai 20 ans et j'ai le temps encore de progresser. Je ne me mets pas une pression sur mes performances. J'ai l'avenir devant moi et j'espère continuer sur ma lancée malgré cette blessure."
  
Vous étiez un premier choix de Didier Deschamps en mars, depuis Eric Abidal est revenu en Bleu. Cela change-t-il des choses pour vous ?
"Je ne pense pas. Il reste des places à prendre à tous les postes. C'est la concurrence, c'est normal, il en faut. Je ne m'inquiète pas trop par rapport à ça."
  
Vous êtes promis à disputer des barrages, n'y a-t-il pas un risque d'avoir déjà la tête à cette échéance ?
"Non, on est concentré sur les deux prochains matches, ils sont importants. Pour que le groupe ait un vécu, que l'on se retrouve, qu'on forge des automatismes. Ce ne sont pas des matches à prendre à la légère."