Le martiniquais Camille Galap a remporté ce dimanche la primaire socialiste au Havre. Le candidat PS a été élu au premier tour par les militants de son parti. Une victoire de la France de la diversité, qu'il estime particulièrement significative.
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Camille Galap vient de remporter la primaire socialiste dans la ville du Havre. Une victoire surprise pour le Martiniquais qui a écrasé ses concurrents avec plus de 57% des suffrages et qui se prépare désormais pour un combat difficile contre l’UMP.
La droite tient en effet les rênes de la commune depuis… 18 ans. "On ne pourra battre la droite au Havre que si on est rassemblé et uni avec un projet qui résonne aux oreilles des Havrais", martèle Camille Galap. Emploi, transports, solidarité, lien social... les chantiers sont vastes rappelle-t-il, avant d'ajouter que, contrairement au maire actuel "héritier de l’ancien maire ", lui a "un projet pour le Havre, et non pour les Havrais ".
Né au Havre, de parents martiniquais, un temps domicilié en Guadeloupe où cet ancien sportif de haut niveau a intégré l'équipe régionale de karaté avant de devenir président de l'université du Havre, Camille Galap veut voir en sa désignation par la base autre chose qu'un symbole. "C'est au travers mon travail, mon implication au Havre que j'ai été reconnu, bien au-delà de la communauté ultramarine. (…) les ultramarins me reconnaissent, mais pas seulement... tous les Havrais me reconnaissent", affirme-il.
Une belle manière estime-t-il de démontrer les compétences et l'engagement local des ultramarins qui "ne sont pas que des gens qui vont aux soirées et boivent du ti punch", poursuit-il tout sourire.
"Quelque part, je pense qu'il y a encore un espoir d'atténuer la montée du Front national, en étant à l'écoute des citoyens , en reconnaissant véritablement la diversité de la population française, qui est une véritable richesse", poursuit-il.
La droite tient en effet les rênes de la commune depuis… 18 ans. "On ne pourra battre la droite au Havre que si on est rassemblé et uni avec un projet qui résonne aux oreilles des Havrais", martèle Camille Galap. Emploi, transports, solidarité, lien social... les chantiers sont vastes rappelle-t-il, avant d'ajouter que, contrairement au maire actuel "héritier de l’ancien maire ", lui a "un projet pour le Havre, et non pour les Havrais ".
" Les Ultramarins me reconnaissent... mais pas seulement"
Né au Havre, de parents martiniquais, un temps domicilié en Guadeloupe où cet ancien sportif de haut niveau a intégré l'équipe régionale de karaté avant de devenir président de l'université du Havre, Camille Galap veut voir en sa désignation par la base autre chose qu'un symbole. "C'est au travers mon travail, mon implication au Havre que j'ai été reconnu, bien au-delà de la communauté ultramarine. (…) les ultramarins me reconnaissent, mais pas seulement... tous les Havrais me reconnaissent", affirme-il.
Une belle manière estime-t-il de démontrer les compétences et l'engagement local des ultramarins qui "ne sont pas que des gens qui vont aux soirées et boivent du ti punch", poursuit-il tout sourire.
Ecouter Camille Galap pour Radio Outremer 1ere
"Quelque part, je pense qu'il y a encore un espoir d'atténuer la montée du Front national, en étant à l'écoute des citoyens , en reconnaissant véritablement la diversité de la population française, qui est une véritable richesse", poursuit-il.