Selon une information publiée ce vendredi par Le Parisien, l’humoriste Nicolas Bedos a été mis en examen le 16 décembre 2013 pour "injure raciale" pour des chroniques parues dans Marianne et datant de 2012.
Cette décision de justice fait suite à la plainte avec constitution de partie civile déposée en janvier 2013 par le Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais (Collectif DOM) à propos de deux chroniques publiées dans « Marianne » et sur le site de l’hebdomadaire en décembre 2012. En cause, l’emploi de l’expression « enculé de nègre » à la fin d’un article intitulé « Indolence insulaire » écrit au retour de ses vacances en Guadeloupe. L’utilisation de la formule « autochtones oisifs » est également visée.
Cette ancienne chronique rattrape donc l’humoriste qui comme Dieudonné se retrouve poursuivi pour des propos considérés comme racistes. Aujourd’hui, sa mise en examen par une juge d’instruction parisienne donne une résonnance particulière dans le contexte « Dieudonné » qui lui aussi est poursuivi pour « incitation à la haine raciale ».
Mais pour Nicolas Bedos, « on peut faire de l’humour sur tout sans être raciste ». A l’époque, en apprenant le dépôt de plainte le 7 Janvier 2013, l'humoriste s’était « désolé que les auteurs aient compris l’inverse de son message et précise que les expressions qu’ils lui reprochent sont mises dans la bouche de personnes que je critique ».
Par ailleurs ses sorties lui valent des menaces de mort depuis sa chronique anti-Dieudonné sur France 2.
Une autre intervention sur Europe 1 lui a valu d'autres foudres des fans de Dieudonné...
Dans un long entretien au quotidien Le Monde l’humoriste a expliqué : « Je caricature leur maître, ça rend les "dieudonnistes" dingues ».
C'est donc un début d’année tendu pour Nicolas Bedos qui a failli annuler jeudi soir une séance de dédicace à l'occasion de la sortie de son livre « La Tête ailleurs », craignant l'intervention de militants pro-Dieudonné. Concernant sa mise en examen, son avocat, Me Dupeux, rappelle qu’en matière de délit de presse « la mise en examen est automatique. Le cas échéant, mon client viendra s’expliquer devant le tribunal. »
Devant la justice comme Dieudonné ?
Cette ancienne chronique rattrape donc l’humoriste qui comme Dieudonné se retrouve poursuivi pour des propos considérés comme racistes. Aujourd’hui, sa mise en examen par une juge d’instruction parisienne donne une résonnance particulière dans le contexte « Dieudonné » qui lui aussi est poursuivi pour « incitation à la haine raciale ».Mais pour Nicolas Bedos, « on peut faire de l’humour sur tout sans être raciste ». A l’époque, en apprenant le dépôt de plainte le 7 Janvier 2013, l'humoriste s’était « désolé que les auteurs aient compris l’inverse de son message et précise que les expressions qu’ils lui reprochent sont mises dans la bouche de personnes que je critique ».
Menacé de mort
Par ailleurs ses sorties lui valent des menaces de mort depuis sa chronique anti-Dieudonné sur France 2.Une autre intervention sur Europe 1 lui a valu d'autres foudres des fans de Dieudonné...
Dans un long entretien au quotidien Le Monde l’humoriste a expliqué : « Je caricature leur maître, ça rend les "dieudonnistes" dingues ».
C'est donc un début d’année tendu pour Nicolas Bedos qui a failli annuler jeudi soir une séance de dédicace à l'occasion de la sortie de son livre « La Tête ailleurs », craignant l'intervention de militants pro-Dieudonné. Concernant sa mise en examen, son avocat, Me Dupeux, rappelle qu’en matière de délit de presse « la mise en examen est automatique. Le cas échéant, mon client viendra s’expliquer devant le tribunal. »