Un Indien en patinage de vitesse aux Jeux Olympiques d'hiver...2018 ?

"Raja Rocket"...Les médias ont déjà trouvé un surnom à Vishwaraj, cet Indien qui veut être le premier représentant de son pays à participer à une épreuve de patinage de vitesse aux JO d'Hiver. Alors que s'ouvrent les jeux de Sotchi, lui vise...Peongchang 2018.
L'Inde a déjà eu des représentants aux Jeux Olympiques d'hiver, en luge ou en ski alpin, mais jamais en patinage de vitesse. Représenter le sous-continent dans cette discipline, c'est le rêve de Vishwaraj, 28 ans. Originaire de l'ouest de l'Inde, une région ou l'été il fait régulièrement plus de 40°, Vishwaraj a eu le déclic en 2008. Alors que dans sa langue, explique-t-il, il n'y a qu'un seul mot pour représenter la neige et la glace", il décide d'abandonner ses études d'ingénieur en électricité pour devenir...patineur de vitesse !

Direction l'Europe

Si l'Inde est le pays du cricket, les patinoires ne sont pas monnaie courante.  Vishwaraj décide donc de migrer vers l'Europe. Après un passage par le Danemark, il finit par arriver jusqu'aux Pays-Bas, la nation phare du patinage de vitesse. Là, il parvient à rencontrer un entraineur charismatique de la discipline. Wim Nieuwenhuizen a formé de nombreux champions du monde et champions olympique. Le jeune Indien lui raconte son histoire et il accepte de l'entrainer :"Je pense qu'il faut être fou pour avoir un tel objectif (participer aux JO), mais je lui ai dit : si tu es fou, alors je peux t'aider, parce que je le suis aussi !

Un entraînement de champion

A son arrivée, les gens souriaient en le voyant s'entrainer, mais aujourd'hui, le patineur est respecté. Entrainements quotidiens, stage dans les Alpes en été, il se donne les moyens d'atteindre son objectif. Il est détenteur des records d'Inde sur 1.500, 3.000, 5.000 et 10.000 mètres, mais il est encore loin des meilleurs mondiaux.  Il a ainsi raté les minimas olympiques pour pouvoir participer aux jeux de Sotchi, mais il s'est fixé un nouvel objectif : les JO de 2018 à Peongchang, en Corée du sud. 
Regardez le reportage de nos confrères de l'AFP qui sont partis à la rencontre de "Raja rocket" :