Nicolas Anelka n’ira pas au club brésilien de l'Atletico Mineiro

Nicolas Anelka à Koweit City, le 15 avril 2014
Le club brésilien de l'Atletico Mineiro a annoncé mardi soir avoir renoncé à recruter l'ancien attaquant international français Nicolas Anelka, quelques heures avant que le joueur confirme lui même cette information depuis le Koweït, où il se trouve "en visite religieuse". 
"La grandeur de l'Atletico Mineiro est bien supérieure à celle d'Anelka", qui "a fait preuve d'un comportement non professionnel", a déclaré le directeur technique du club de Belo Horizonte, Eduardo Maluf, cité par des médias brésiliens mardi soir. Un porte-parole du club a ensuite confirmé ces déclarations à l'AFP.
 

"Je n'ai signé pour personne"

Depuis le Koweït, l'ancien attaquant du club anglais de West Bromwich Albion, licencié suite à sa "quenelle" du 28 décembre, a confirmé cette information mercredi matin. "Je n'ai signé pour personne, je suis en vacances", a simplement répondu Anelka aux journalistes.
 
Lundi déjà, en arrivant au Koweït, l'ancien joueur du Paris SG, du Real Madrid, de Chelsea ou encore d'Arsenal et de la Juventus Turin avait refusé de préciser s'il avait l'intention de jouer ou non pour l'Atletico Mineiro. "Je suis en visite religieuse au Koweït et je ne vais pas parler de football", avait affirmé l'ancien international français, invité par le ministère koweïtien des Affaires religieuses à participer à une rencontre avec de jeunes musulmans.
 
Dans ses déclarations au Brésil mardi, Eduardo Maluf a également annoncé l'intention du club d'entamer des poursuites contre l'agent de Nicolas Anelka, Cristian Cazini, auprès de la Fifa, sans préciser la base de cette procédure.
 

Réapparition au Koweït

L'arrivée de Nicolas Anelka au club "galo", au sein duquel joue l'ancien joueur du Paris SG Ronaldinho, avait été annoncée par Alexandre Kalil, le président de l'Atletico Mineiro, sur Twitter, dans la nuit du 5 au 6 avril. "Anelka é do Galo" (Anelka appartient au Galo, surnom du club) avait annoncé M. Kalil sur le réseau social, via un tweet ensuite publié sur le site de l'équipe.
 
Mais cette annonce n'avait pas été suivie d'effet, et Anelka était resté silencieux et en tout cas totalement invisible, et ce jusqu'à lundi, lors de sa réapparition au Koweït.
 
Anelka, recruté en début de saison par West Bromwich Albion, en Angleterre, avait refait parler de lui le 28 décembre en célébrant le premier de ses deux buts contre West Ham par une "quenelle", geste créé par l'humoriste polémiste Dieudonné et considéré par certains comme antisémite.
 
Le 27 février, pour ce geste, il avait écopé d'une suspension de cinq matchs et d'une amende de 97.300 euros par la Fédération anglaise (FA). Le 14 mars, le jour de ses 35 ans, l'ancien international français (69 sélections, 14 buts) avait alors annoncé sur les réseaux sociaux sa décision de quitter WBA, refusant de présenter les excuses que le club anglais lui demandait. Cette annonce avait aussitôt été suivie par un licenciement en bonne et due forme du joueur par le club anglais.