Depuis sa nomination au gouvernement le 9 avril dernier, Annick Girardin s'était montrée discrète, le temps de s'installer dans ses fonctions de Secrétaire d'Etat chargée du Développement et de la Francophonie. Elle a fait sa première apparition médiatique hier sur TV5 Monde. A regarder ici !
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Visiblement à l'aise, souriante et déjà plongée dans les grands dossiers de son Secrétariat d'Etat, Annick Girardin était hier l'invitée de la chaîne de télévision TV5 Monde. La désormais ancienne députée de Saint-Pierre et Miquelon s'est exprimée sur les grandes lignes de son action à venir.
A propos de la Francophonie, son autre domaine d'action, elle explique, comme tous ses prédécesseurs de droite ou de gauche que c'est "une chance pour la France". Elle s'est brièvement exprimée sur un rendez-vous important qui l'attend : le 15ème sommet de la Francophonie, qui se déroulera à Dakar, au Sénégal, en novembre prochain. Annick Girardin se rendra au Sénégal en juillet prochain pour préparer ce sommet. Elle est restée très prudente sur l'un des enjeux de ce sommet qui sera la désignation du successeur d'Abdou Diouf, le Secrétaire Général de la Francophonie. "La France veut un consensus sur cette question", affirme-t-elle, visiblement déjà au fait de la traditionnelle prudence diplomatique qui prévaut au Quai d'Orsay.
La Françafrique, c'est fini
Sur le fond des dossiers, rien de révolutionnaire. Concernant le "Développement" (qu'on baptisait jusqu'à une époque récente la "coopération"), Annick Girardin est restée dans la ligne de son prédécesseur, Pascal Canfin : "La Françafrique est enfin une page qu'on a tournée".A propos de la Francophonie, son autre domaine d'action, elle explique, comme tous ses prédécesseurs de droite ou de gauche que c'est "une chance pour la France". Elle s'est brièvement exprimée sur un rendez-vous important qui l'attend : le 15ème sommet de la Francophonie, qui se déroulera à Dakar, au Sénégal, en novembre prochain. Annick Girardin se rendra au Sénégal en juillet prochain pour préparer ce sommet. Elle est restée très prudente sur l'un des enjeux de ce sommet qui sera la désignation du successeur d'Abdou Diouf, le Secrétaire Général de la Francophonie. "La France veut un consensus sur cette question", affirme-t-elle, visiblement déjà au fait de la traditionnelle prudence diplomatique qui prévaut au Quai d'Orsay.