Dispositif de sécurité tres important pour accéder à la cérémonie officielle fermée au public #10mai #esclavage pic.twitter.com/z0rXt5RIZr
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Les jardins du Luxembourg sont déserts. Cérémonie privée. Et il pleut sur Paris #10mai #esclavage pic.twitter.com/PEnzSf4CR0
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Des ministres, des élus et des collégiens
Sous le kiosque du jardin du Luxembourg, plusieurs ministres étaient présents aux côtés de François Hollande et Jean-Pierre Bel, le président du sénat. Christiane Taubira, ministre de la justice et à l'initiative de la loi du 10 mai 2001, George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer qui était quelques heures auparavant à Villers-Cotterêts, mais aussi Najat Vallaud Belkacem, ministre de la jeunesse et des sports. Parmi les invités abrités de la pluie par les marronniers du jardin du Luxembourg, de nombreux élus ou personnalités (Georges Patient, Anne Hidalgo, Didier Robert, Patrick Karam et Claudy Siar notamment). Sur le côté du kiosque du jardin, 150 collégiens venus d'Île de France apportaient une touche -mesurée- de jeunesse et de popularité.
Un discours d'Histoire et...d'actualité
Dés son arrivée, le chef de l'Etat s'est recueilli devant la stèle dédiée aux victimes de l'esclavage.#10mai la pluie accueille @fhollande qui se recueille devant la stèle #esclavage pic.twitter.com/yaM0uxzVDn
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Dans son discours de quinze minutes, François Hollande a ensuite évoqué l'Histoire de l'esclavage, et notamment la première abolition en 1794, le combat des esclaves de Saint-Domingue, ainsi que tous les anonymes et les grandes figures qui luttèrent contre l'esclavage en particulier Toussaint Louverture et Louis Delgrès.#10mai #esclavage F Hollande rend hommage à Louis Delgrès et à tous les combattants de la liberté #esclavage pic.twitter.com/ECfcBXzeVg
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"La France n'est jamais la France quand elle ferme les yeux sur son Histoire", a notamment expliqué le chef de l'Etat. Il a également évoqué l'actualité en condamnant l'enlèvement au Nigéria de 200 lycéennes par la secte Boko Haram.
Regardez l'intégralité du discours de François Hollande :
#10mai le président discuté avec qq invités et la petite foule de presse pour l'approcher pic.twitter.com/lxMQIm1nBV
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#10mai #esclavage le bain de foule de poursuit sous le soleil revenu sur Paris pic.twitter.com/d1bIJbrGHP
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"On ne réparera jamais"
Après un bain de foule parmi les quelques centaines d'invités de la cérémonie, le chef de l'Etat s'est exprimé dans une interview accordé à Outer-mer 1ère, France Ô et Public Sénat, qui retransmettaient en direct la cérémonie. Interrogé par Karine Sigaud-Zabulon, François Hollande a expliqué qu'il refusait d'entrer dans le débat sur les réparations de l'esclavage. Il a également pris position sur la polémique de Villers-Cotterets : "Aujourd'hui, toute le monde devrait célébrer le général Dumas, et notamment le maire de la commune". Il a souligné que George Pau-Langevin était, elle, présente à Villers-Cotterets.Regardez l'interview du président de la République :
Interrogé sur le caractère très restreint de la cérémonie, le chef de l'Etat a enfin estimé -comme l'an dernier- que la commémoration du 10 mai devrait être à l'avenir une fête populaire.