Selon, une étude de l'observatoire français des drogues et des toxicomanies, les jeunes de 17 ans, originaires des départements d'Outre-mer consomment moins de drogues que ceux habitant dans l'Hexagone.
Quelle est la relation ders jeunes Français aux produits psychoactifs? L'observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) étudie le sujet depuis de nombreuses années. En se basant sur les résultats d'enquêtes réalisées entre 2005 et 2011, il dresse une première analyse comparative entre les jeunes de 17 ans des trois départements d'Outre-mer: la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion; et de l'Hexagone.
Mayotte, département d'Outre-mer depuis 2011 n'est pas inclus dans ce rapport, ni la Guyane, l'OFDT considérant que des outils complémentaires seraient nécessaires pour obtenir des résultats fiables dans ce département.
Globalement, notent les auteurs de l'étude, outre-mer comme dans l'Hexagone, les trois substances les plus consommées, sont, dans l'ordre: l'alcool, le tabac et le cannabis. "Globalement, la proportion de, consommateurs de substances psychoactives apparaît globalement plus faible [Outre-mer, ndlr] que chez les jeunes de métropole", écrit l'OFDT.
La première différence porte sur le tabac. En 2011, 31,5% des jeunes de l'Hexagone se déclarent comme des fumeurs quotidiens, contre 14% en Guadeloupe, 13% en Martinique. A la Réunion, le taux de fumeurs se rapproche soudainement de celui de l'Hexagone: il s'élève à 24%, contre 16% en 2008.
En Guadeloupe en en Martinique, le champagne, pourtant soumis à l'octroi de mer et donc onéreux reste l'alcool le plus consommé par les jeunes de 17 ans. Dans l'Hexagone, il arrive en 4e position.
De manière plus générale, l'usage régulier de l'alcool est plus répandu dans l'Hexagone qu'ailleurs. 10,5% des jeunes assurent en consommer régulièrement. En Guadeloupe, ils sont 9%, contre 6% et 5% respectivement en Martinique et à la Réunion.
Mais en ce qui concerne les grosses beuveries et les ivresses régulières, l'Hexagone est loin devant les département d'Outre-mer. 10,5% des jeunes de l'Hexagone reconnaissent être régulièrement ivres, contre 2% en Guadeloupe et en Martinique. A la Réunion, le chiffre s'élève à 5%.
La consommation de cannabis, ou de zamal à la Réunion, est en revanche, quasiment identique chez ces jeunes Français. Ils sont entre 5 et 7% à reconnaitre un usage régulier. Mais note l'OFDT, "parmi les usagers actuels dans les Dom, plus du tiers présentent un risque élevé de dépendance, soit deux fois plus qu'en métropole".
En ce qui concerne les autres substances, telles que l'héroïne, le LSD, le GHB, l'ecstasy ou encore le crack , une fois encore l'Hexagone est loin devant avec 13,2% d'usages au cours de l'année de l'enquête, contre 3% en Martinique, et 7% à la Réunion. Les auteurs de l'étude notent néanmoins une augmentation de l'usage du crack en Guadeloupe et à la Réunion.
C'est la question que s'est posée l'OFDT. Car le contexte géographique, de la Martinique et de la Guadeloupe notamment, aurait pu favoriser un usage régulier de drogues. "La route des trafics provenant d'Amérique centrale ou latine passe par la Guyane ou les îles de la Caraïbe, et donnent un accès plus facile aux drogues illicites et des prix plus bas". A cela s'ajoute ses situations familiales et économiques moins favorables.
Parmi les explications avancées par les auteurs de l'étude: le contexte environnemental. A savoir, le poids de la famille, de la religion et l'image des forces de l'ordre, un "contrôle parental et sociétal plus fort", qui pourraient justifier cette consommation plus faible, même si les taux de la Réunion se rapprochent de plus en plus de ceux observés dans l'Hexagone.
Mayotte, département d'Outre-mer depuis 2011 n'est pas inclus dans ce rapport, ni la Guyane, l'OFDT considérant que des outils complémentaires seraient nécessaires pour obtenir des résultats fiables dans ce département.
Les Réunionnais fument plus que les autres
Globalement, notent les auteurs de l'étude, outre-mer comme dans l'Hexagone, les trois substances les plus consommées, sont, dans l'ordre: l'alcool, le tabac et le cannabis. "Globalement, la proportion de, consommateurs de substances psychoactives apparaît globalement plus faible [Outre-mer, ndlr] que chez les jeunes de métropole", écrit l'OFDT.
La première différence porte sur le tabac. En 2011, 31,5% des jeunes de l'Hexagone se déclarent comme des fumeurs quotidiens, contre 14% en Guadeloupe, 13% en Martinique. A la Réunion, le taux de fumeurs se rapproche soudainement de celui de l'Hexagone: il s'élève à 24%, contre 16% en 2008.
Le champagne, toujours très consommé aux Antilles
En Guadeloupe en en Martinique, le champagne, pourtant soumis à l'octroi de mer et donc onéreux reste l'alcool le plus consommé par les jeunes de 17 ans. Dans l'Hexagone, il arrive en 4e position.
De manière plus générale, l'usage régulier de l'alcool est plus répandu dans l'Hexagone qu'ailleurs. 10,5% des jeunes assurent en consommer régulièrement. En Guadeloupe, ils sont 9%, contre 6% et 5% respectivement en Martinique et à la Réunion.
Mais en ce qui concerne les grosses beuveries et les ivresses régulières, l'Hexagone est loin devant les département d'Outre-mer. 10,5% des jeunes de l'Hexagone reconnaissent être régulièrement ivres, contre 2% en Guadeloupe et en Martinique. A la Réunion, le chiffre s'élève à 5%.
Le cannabis: égalité
La consommation de cannabis, ou de zamal à la Réunion, est en revanche, quasiment identique chez ces jeunes Français. Ils sont entre 5 et 7% à reconnaitre un usage régulier. Mais note l'OFDT, "parmi les usagers actuels dans les Dom, plus du tiers présentent un risque élevé de dépendance, soit deux fois plus qu'en métropole".
En ce qui concerne les autres substances, telles que l'héroïne, le LSD, le GHB, l'ecstasy ou encore le crack , une fois encore l'Hexagone est loin devant avec 13,2% d'usages au cours de l'année de l'enquête, contre 3% en Martinique, et 7% à la Réunion. Les auteurs de l'étude notent néanmoins une augmentation de l'usage du crack en Guadeloupe et à la Réunion.
Pourquoi moins d'usage Outre-mer?
C'est la question que s'est posée l'OFDT. Car le contexte géographique, de la Martinique et de la Guadeloupe notamment, aurait pu favoriser un usage régulier de drogues. "La route des trafics provenant d'Amérique centrale ou latine passe par la Guyane ou les îles de la Caraïbe, et donnent un accès plus facile aux drogues illicites et des prix plus bas". A cela s'ajoute ses situations familiales et économiques moins favorables.
Parmi les explications avancées par les auteurs de l'étude: le contexte environnemental. A savoir, le poids de la famille, de la religion et l'image des forces de l'ordre, un "contrôle parental et sociétal plus fort", qui pourraient justifier cette consommation plus faible, même si les taux de la Réunion se rapprochent de plus en plus de ceux observés dans l'Hexagone.