Des chercheurs de l'Université d'Oxford viennent d'établir une nouvelle carte des risques de transmission du virus Ebola. Madagascar fait partie des pays où plusieurs facteurs environnementaux sont propices à la propagation du virus. L'objectif des chercheurs est de prévenir une nouvelle épidémie.
L'épidémie actuelle est apparue en Guinée d'où elle s'est propagée aujourd'hui vers le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria. Les chercheurs qui publient cette carte dans le journal eLife, relèvent qu'à ce jour, il n'y a eu qu'une trentaine de cas confirmés de transmission du virus de l'animal à l'homme, en général par le biais de contacts étroits comme la chasse ou manipulation d'animaux infectés.
En Afrique, l'infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de singes, d'antilopes des bois et de porcs-épics, mais aussi de chauves-souris, qui passent pour être le "réservoir naturel" probable du virus Ebola. Selon Nick Golding, l'un des chercheurs, la zone à risque est donc "plus vaste que ce qui avait été envisagé précédemment".
Surveiller les chauves-souris
Pour les chercheurs, il est important de renforcer la surveillance des animaux et plus particulièrement des chauves-souris dans les pays à haut-risque pour qu'ils puissent se préparer à contenir rapidement toute nouvelle flambée chez l'homme.
Tout savoir sur Ebola
Le point avec cette infographie du journal Le Monde (15 août 2014):